dimanche 4 décembre 2016

[TEST] Les savons soins Daliane au lait d'ânesse



C'est par l'intermédiaire d'une copine que j'ai eu le plaisir de découvrir les soins Daliane, des savons à base de lait d'ânesse certifiés 100% BIO. Ces savons sont fabriqués en Haute-Savoie (chez moi !!) par Sylvie Dalibard, ancienne infirmière et amoureuse des ânes depuis toujours. 

Ayant à cœur de me tourner vers des produits plus naturels, j'avais déjà troqué le gel douche pour la savonnette mais je n'avais jamais envisagé qu'un savon pouvait servir à autre chose qu'à se laver. C'est en lisant des articles et en regardant les vidéos de Daliane que j'ai compris le pouvoir de ces soins lavants. 



Élaborés avec plus de 42% de lait d’ânesse frais et BIO, les savons soin Daliane sont conçus artisanalement et à la main grâce à un procédé artisanal de saponification à froid. Selon les vertus recherchées, les savons sont enrichis d'huiles végétales BIO (olive, coco, sésame, karité), d'huiles essentielles et/ou d'ingrédients naturels comme l'argile, la menthe ou les graines de pavot. Ainsi chaque soin est unique et aura une action précise sur la peau.

J'ai choisi de tester deux savons : le soin protecteur Augustine et le soin relaxant Paulette. Avec l'hiver et le froid mordant, j'ai été conquise par les vertus hydratantes de ces deux soins. 


L'Augustine est le soin le plus hydratant de la gamme Daliane. Composé d'huile d'olive, d'huile de coco et de karité, il s'émulsionne délicatement avec un peu d'eau et s'applique directement sur la peau. Je le trouve top à utiliser quand il fait super froid dehors ou sous la douche après un bon footing. Il laisse la peau douce et apaise les rougeurs (ce qui n'est pas du luxe quand on rentre d'un footing hivernal en forêt).





Le Paulette est mon préféré car il sent la lavande et a même des vrais morceaux de lavande dedans !
Je l'utilise principalement pour me nettoyer le visage et me démaquiller. 






Les soins Daliane m'ont permis de repenser complètement ma routine de démaquillage. Exit le coton et le démaquillant. J'utilise désormais des disques de coton tissé bi-faces et lavables au lieu des cotons classiques. C'est pour moi une vraie révolution ! 
Pour me démaquiller les yeux, j'applique un peu d'eau micellaire sur la face la plus douce et retire le maquillage comme avec un coton classique. Je rince ensuite le disque à l'eau tiède et émulsionne le savon soin Paulette sur l'autre face pour me nettoyer l'ensemble du visage. La peau est ainsi nettoyée en douceur et est, jour après jour, moins sensible aux agressions extérieures.



Au delà du fait que les ânes Daliane sont vraiment trop mignons, j'ai vraiment apprécié la manière dont Sylvie explique son travail sur son site. Elle y décrit avec passion les vertus reconnues du lait d'ânesse, mais aussi le travail qu'elle accomplit sur son exploitation. Il y a un vrai respect des animaux, avec une attention particulière portée au moment de la traite, où les ânesses sont en présence de leur ânon.

Pour découvrir les soins Daliane, vous pouvez visiter la manufacture à Faucigny (74) ou bien vous rendre sur le site http://www.daliane-escalane.com/ pour passer commande directement en ligne. 

Comptez 16,90€ pour un savon de 50g et 24,90€ pour un savon de 100g. Ce n'est pas donné mais le savon se garde longtemps, sans jamais perdre de son pouvoir moussant et hydratant. Cela fait 1 mois que j'utilise le savon Paulette 50g quotidiennement et il ne "fond" pas vite du tout. 

Quelques liens utiles : 


A très vite - pour du running !!

Anna-Lou




dimanche 13 novembre 2016

Urban trail de Seynod - 13 km !




Première course pour moi depuis... 1000 ans ! Et oui 2014 et 2015 ont été deux années un peu compliquées d'un point de vue santé, mais aujourd'hui tout va mieux. Je n'ai certes plus de thyroïde mais j'ai ENFIN repris du plaisir à courir. Ce n'est jamais facile de se remettre dans l'esprit "course" et sortir de sa zone de confort. Car une chose est sûre, moins on en fait et... moins en fait.

J'ai fait pas mal de vélo et quelques belles randos cet été, c'est pourquoi j'ai décidé de garder un rythme d'entrainement correct. Le changement d'heure est un peu compliqué à gérer, mais j'arrive tout de même à aller courir 1 à 2 fois par semaine.

Une course ??

En allant courir vers chez moi vendredi j'ai vu des flèches au sol - tiens une course ? Sur MON parcours ? - et c'est comme cela que la flamme de la course s'est rallumée en moi, amen. Après quelques recherches, j'ai découvert que la course Urban Race était organisée ce dimanche à Seynod (74) par le club de triathlon du coin, Les Alligators Triathlon.


J'y vais, J'y vais pas...

Quand on a pas mis un dossard pendant 2 ans on se pose forcement quelques questions avant de sauter le pas de l'inscription. Est-ce que j'en suis capable ? Est-ce que je ne vais pas finir dernière ? Est-ce que je suis assez entraînée ? Et puis on se dit que, de toute façon, il suffit de faire la course pour avoir la réponse. Go ! 

Pas de copines motivées, les copains au ski et mon mec en déplacement... Tant pis, j'y vais quand même. Levée à 6h30 pour le petit dej, j'ai ensuite retiré mon dossard à 8h15 pour un départ 1h15 plus tard. Météo plutôt correcte, pas de gelée nocturne, pas trop froid non plus. Je me suis échauffée tranquillement autour de la mairie de Seynod et ai pris le départ en compagnie de Daniel, ancien participant des footings GoodPeopleRun (la grande époque !). C'était très sympa. 

Le parcours de 13km était vraiment chouette et pas vraiment "urbain" comme le nom de la course l'indique. Seulement 20% de route, pour 80% de chemins à travers champs et forêt. Pas de difficulté notoire, mis à part une bonne côte vers Vieugy. Le reste du tracé était vallonné et passait vers chez moi, sur le chemin où je cours toutes les semaines. Autant dire que ça galvanise !

Alors, c'était comment ? 

Au final, j'ai mis 1h24 à boucler le parcours. Pas trop mal pour une reprise, je suis assez contente de moi. J'ai bien réussi à relancer sur le plat et à monter la plupart des côtes en trottinant, YES ! Je suis toujours HYPER lente à partir, mais ça je me demande bien comment je peux faire. Vous avez des conseils ?

RunAnnaLouRun
J'ai vraiment été enchantée par la course. Voici d'ailleurs mon avis un peu plus détaillé sur l'Urban Race 2016 à Seynod:

  • Points positifs : j'ai apprécié le parcours varié et valloné, les bénévoles très sympathiques, le ravito au chaud, le thé à l'arrivée, ainsi que le nombre de WC où il n'y avait pas besoin de faire la queue pendant trois heures (ça a son importance !). 
  • Point négatifs : le prix un peu élevé selon moi. 18€ en s’inscrivant à l'avance et 23€ sur place, pour 13 km ce n'est pas donné. Pour changer du traditionnel tee-shirt informe, l'organisation offrait un bonnet en polaire. Bon, on a vu plus tendance et il m'est un peu grand, mais j'ai déjà trouvé un repreneur masculin. 





Mon parcours


Photo par Bruno Vagnotti


A la prochaine !



dimanche 25 septembre 2016

J'ai testé le Yoga Bikram à Annecy (ou Hot Yoga). Verdict...



A la recherche d'un cours de yoga près de chez moi, je suis tombée sur le site de Yoga Bikram Annecy et ai décidé de tenter l'expérience en profitant de leur offre découverte à 35€, pour 10 jours de cours illimités.

J'avais testé une séance de Bikram lorsque j'étais en stage à Boulder au Colorado, mais le cours durait seulement 45 min ce qui change radicalement de ce que j'ai pu expérimenter à Annecy, puisqu'ici les séances durent 1h30 ! 

Le principe du Yoga Bikram, appelé aussi Hot Yoga, est d'enchaîner 26 postures de yoga dans une salle chauffée à 40°C, la chaleur aidant à étirer les muscles profonds et à améliorer la souplesse. Cette pratique, créée par un certain Bikram Choudhury, n'a pas grand chose en commun avec le yoga Vinyasa que je pratiquais à Genève, bien au contraire... Au yoga Bikram pas de méditation, pas plus de 2 min en Shavasana, pas d'échange avec le professeur (celui-ci dicte les enchaînements depuis son estrade) et pas beaucoup de variété puisque les postures sont toujours identiques cours après cours.

Cela peut sembler un peu rébarbatif, d'autant plus que la chaleur est très intense et qu'il faut la supporter pendant 90 minutes. Et ça l'est un peu dans un sens. Les ordres du prof sont donnés en mode robot, on sue comme une saucisse sur un barbecue, il n'y a quasiment pas de temps mort, le rythme est assez militaire !

En revanche, les bénéfices se font vite sentir. Rien qu'en sortant du cours on se sent terriblement bien, comme vidé. C'est assez incroyable ! Il faut dire que le corps s'est vraiment démené, que ce soit à tenir les postures, à réguler la température du corps ou encore à suer, celui-ci est extrêmement sollicité !

Les bénéfices à long terme sont, selon les pratiquants réguliers, une perte de poids, une nette amélioration de la souplesse et un bien-être généralisé. 


J'ai choisi de prendre une carte 5 entrées à l'issue de l'offre découverte car, bien que je n'ai pas été transcendée par la pratique, j'ai quand même envie de continuer pour sentir les premiers bénéfices. J'aurais préféré trouver un cours de Vinyasa ou Ashtanga, comme le yoga que je pratiquais à Zanzibar, mais je n'ai pas trouvé de cours à proximité et j'avoue que le studio de Yoga Bikram Annecy est vraiment sympa. Il est hyper propre, bien équipé, avec des douches très agréables. L'ambiance est très conviviale et bienveillante entre les participants. Rien à redire là-dessus, tout est nickel.


Verdict... Le Yoga Bikram est selon moi une forme de yoga tout à fait adaptée aux sportifs souhaitant améliorer leur souplesse et intensifier les phases de récupération. Je n'ai d'ailleurs jamais vu autant de mecs à un cours de yoga. Il faut croire que l'aspect absolument pas méditatif de la pratique doit en soulager quelques uns. Pas d'introspection, juste de la concentration... De toute façon, il fait bien trop chaud pour réfléchir. :) 

En savoir plus : 
Yoga Bikram Annecy
9, bis avenue d'Alery 74000 Annecy
Tel: 04 50 09 96 98
Facebook : https://www.facebook.com/yogabikramannecy/



dimanche 4 septembre 2016

[TEST] Les bâtons de trail Camp Sky Carbon



Si vous avez lu le comparatif "7 bâtons en test" du magazine Trail Endurance Mag le mois dernier, vous êtes passés à côté d'un modèle de bâtons pour le trail vraiment top !

La marque CAMP, habituellement connue pour ses équipements grimpe ou alpinisme, investit le milieu du trail en proposant sacs, ceintures gourdes et bâtons pour le trail. C'est avec plaisir que j'ai accepté de tester les bâtons CAMP Sky Carbon, la nouveauté de la rentrée 2016.



Légerté et robustesse

Ultra légers et hyper fonctionnels, ces bâtons se plient en... 3, pour satisfaire les exigences des traileurs et traileuses. Les différentes tiges (ou brins) sont en fibre de carbone tandis que la partie inférieure est en aluminium pour plus de solidité. Niveau poids, la paire pèse 377g, ce qui est incroyablement léger ! Par rapport à mes anciens bâtons Quechua c'est vraiment le jour et la nuit. 


Les bâtons se font vite oublier et ne tirent pas les bras. Ils sont hyper stables et résistants. J'ai vite eu une confiance totale en ces derniers et ai vraiment apprécié de pouvoir compter sur leur stabilité pour descendre les passages escarpés du racapé au Grand Som ou encore enchainer les virages de la Tournette.

Montage en quelques "clacs"

Côté "montage" les bâtons sont hyper simples à mettre en place. Je vais assayer de vous expliquer cela avec mes mots, accrochez vous. Tout d'abord, la poignée est fixée sur une première tige et est également dotée d'une anse ergonomique dans laquelle on glisse sa main. Cette tige accueille un second brin avec une bague pour régler la hauteur des bâtons (de 115 à 135 cm). Ensuite, 3 brins s'imbriquent les uns dans les autres en un clac grâce à la cordelette interne et au système de réglage micrométrique.

Le gros plus de ces bâtons est qu'une fois la bague réglée à la bonne hauteur, il suffit d'imbriquer les brins ensemble pour remettre les bâtons en place. ] En quelques secondes, les bâtons sont rangés dans le sac à dos et l'on peut grimper à sa guise. 


Bilan du test

Pour moi les CAMP Sky Carbon se positionnent vraiment parmi les meilleurs bâtons pour le trail. Ils ont également été testés par plus lourd que moi (85 kg ça commence à être sérieux) et ont vraiment rempli les critères d'exigence principaux : légerté, resistance et praticité. 

Bâtons pour le trail CAMP Sky Carbon


mardi 16 août 2016

Yoga à Zanzibar, 10 jours de rêve sur l'Île aux épices



Tout juste rentrée de mes vacances à Zanzibar, je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous mes impressions sur cette île magnifique et sur le superbe stage de yoga auquel j'ai participé.

Zanzibar - Cliquez pour agrandir

Zanzibar est un archipel d'îles au large de la côte Nord de la Tanzanie. L'île principale d'Unguja, où je me suis rendue, est surnommée l'île aux épices car elle a longtemps été l'un des plus grands comptoirs d'Afrique pour le commerce des épices et la culture des clous de girofle.


L'île de Zanzibar est également réputée pour la beauté de ses grandes plages de sable blanc, la gentillesse de ses habitants et le charme désuet de la vieille ville de Stone Town. C'est une destination assez méconnue mais qui vaut vraiment le détour !

Ayant deux semaines de vacances à prévoir cet été, je me suis tournée vers cette destination un peu par hasard et ai eu le déclic en trouvant une retraite de Yoga à Zanzibar via le site BookYogaRetreats.com (que je recommande vivement, super service !).


J'ai réservé mon séjour avec Yoga Zanzibar, en choisissant la formule "budget" pour un total de 756$ pour 10 jours d'hébergement au sein de la guest house Casa Umoja, à Nungwi, et 12 cours de yoga, soit deux cours par jour pendant 6 jours.
L'hébergement était tout à fait correct avec des fruits frais au petit déjeuner et un accès rapide à l'immense plage de sable blanc de Nungwi en moins d'une minute. 

Sunset Yoga Zanzibar

Le stage de yoga était plutôt axé sur une pratique de Vinyasa avec parfois des variantes de Hatha et de Yin Yoga
Deux cours rythmaient la journée : le morning yoga réveillait et dynamisait le corps tout en mouvement, quant à celui du soir, le sunset yoga, il étirait le corps, relaxait l'esprit tout en relançant les flux d'énergie.
Les cours de yoga se déroulaient à quelques dizaines de mètres sur la plage, au sein de l'hôtel Flames Tree Cottages, avec un emplacement différent le matin et le soir, afin de profiter au mieux du coucher du soleil. Les cours sont ouverts à tous les niveaux ce qui est vraiment appréciable. 


Maree, la prof de yoga était vraiment adorable et très présente tout au long du cours, nous accompagnant dans notre pratique tout en étant très à l'écoute de nos sensations. Je me rappelle être allée au premier cours épuisée et le dos en miettes après plus de 11h d'avion et elle a adapté la séance afin que je puisse pleinement en profiter.

Les 6 jours de stage sont passés à une vitesse folle et j'ai vraiment pu ressentir les bénéfices d'une pratique quotidienne du yoga... Peu à peu les tensions disparaissent, les pensées parasites également et on se laisse aller dans l’enchaînement des différents mouvements avec beaucoup de plaisir. J'ai achevé le stage pleinement relaxée et reboostée, je retenterai l'expérience sans hésiter !

Pour concocter votre séjour Yoga à Zanzibar sur-mesure, contactez Marisa via son site www.yogazanzibar.com ou [email protected]   

Et si vous avez des questions, n'hésitez par à m'écrire runannalourun [at] gmail.com :)


Mes coups de cœur à Zanzibar:

  • Le village de Nungwi et la gentillesse de ses habitants, une vraie surprise par rapport à l'aspect très touristique de la plage et de ses hôtels.
  • La vieille ville de Stone Town et la visite de celle-ci guidée par un local nommé Chichi.
  • La petite île de Chumbe Island qui propose des eco-lodges pour un séjour into the wild inoubliable. Tout autour de l'île se trouvent de magnifiques coraux et de superbes poissons multicolores, un petit paradis 100% éco-responsable qui recycle l'eau de pluie, les déchêts et fabrique son propre compost.
  • La ferme de Kizimbani qui cultive des dizaines d'épices, la seule de l'île où il faut marcher et traverser les champs pour aller à la rencontre des plantes.
  • Les centaines de tissus wax qui parent les hanches et les têtes des femmes... Tant de couleurs et de motifs, j'ai craqué et en ai ramené plein !
  • Le décalage horaire de seulement 1 heure en été ! Le top pour reprendre le boulot en pleine forme.
Zanzibar, l'île aux milles surprises...

Visite d'une réserve pour animaux - Cheeta's Rock

A l'intérieur des terres

Chumbe Island et ses petits bungalows en bois

Jozani Forest et un singe Colobus

La plage de Nungwi et un people très VIP

Le clou de girofle, fierté de l'île de Zanzibar


lundi 11 juillet 2016

Col du Granier à vélo depuis Chambery (par Montagnole)


Les contraintes logistiques mènent parfois à des aventures sportives sympathiques… C’est ce qui s’est passé pour moi ce week-end.




Je voulais aller dans ma famille en Chartreuse mais n’avais pas de moyen de locomotion, ou alors le trajet impliquait de partir à deux voitures, ce qui aurait ruiné mon green karma pour les prochains mois… J’ai donc élaboré un savant plan combinant covoiturage et vélo pour me rendre d’Annecy jusqu’à St Pierre d’Entremont, en Chartreuse.



C’est pour la partie la moins sportive et intéressante du parcours qu’il m’a semblé préférable de prendre un blablacar. J’ai eu la chance de tomber sur l’annonce d’un certain Ben qui effectuait le trajet Annecy > Chambéry avec un gros Ford Transit et qui acceptait de me prendre, moi et mon petit vélo. J’ai donc rejoins le point de rendez-vous à 10h et ai embarqué avec 30 minutes de retard pour prendre un autre covoitureur à Aix-les-Bains qui avait lui-même 30 minutes de retard. Si vous êtes un(e) as des maths doublé(e) d’un(e) pro de la météo, vous calculerez que le retard cumulé s’est avéré être d’une heure… et qu’en plus c’était la canicule.



Je suis donc arrivée chaude bouillante (il n’y avait pas la clim dans le Ford Transit) à midi à Chambéry, où il faisait déjà 32°C à l’ombre. Après avoir rempli mes bidons*, je suis partie direction Montagnole pour attaquer l’ascension du Mont Granier. La chaleur de la ville associée à la pente qui forcit n’ont pas été faciles à encaisser et j’ai bien morflé pendant les 5 premiers kilomètres.


Route en direction du col du Granier

Une fois passé Montagnole, quelques lacets au pied des falaises mènent au Tunnel du Pas de la Fosse, mais aussi à la fraicheur, puisqu’on perd quelques degrés après ce fameux tunnel. Ce n’est qu’à partir de là - et après avoir fait une halte nécessaire pour me mouiller la nuque à la rivière – que j’ai commencé à me sentir à peu près bien, malgré la surchauffe physique liée à la chaleur et la montée en plein cagnard.





Après le tunnel, un replat permet de retrouver un peu de jus avant d’enchainer pendant près de 5.6 km de larges virages et quelques autres biens serrés. Le finish jusqu’au col se fait de manière progressive et sans difficulté particulière, si ce n’est un virage assez raide dans le dernier kilomètre.


C’est au bout d’1h30 de montée harassante sous un soleil de plomb que j’ai passé le col du Granier. La chaleur m’a mise dans un état second et je dois mon salut à mes quelques pauses à la rivière en bord de route pour me mouiller la nuque, sinon c’était le coup de chaud garanti.


Mont Granier depuis Entremont-le-Vieux



Une fois au col et sachant qu’il me restait encore pas mal de route, j’ai préféré ne pas écouter les appels incessants de mon cerveau (Un Orangina ! Une glace ! Un Orangina ! Une glace !) et reprendre la route direction Entremont-le-vieux, puis St-Pierre-d’Entremont, avec un festival de plaques de goudrons couvertes de gravier. Un vrai bonheur. Une fois à St-Pierre-d’Entremont, j’ai dû remonter jusqu’à chez moi et c’était la partie la plus difficile : 30 min de montée à 7-8%, l’horreur, j’ai même bien failli caler.





Bilan des courses :

  • Mon parcours > 30 km, 1000D+, 400D-
  • La montée sèche de Chambéry au Col du Granier, en passant par Montagnole : 15.30km, 864D+ - profil ici.
  • 2L d’eau bu et autant de transpiration évacuée
  • *La découverte d’une app sympa « Eaupen » listant les points d’eau en Europe. Très utile quand on cherche où remplir son bidon !
  • Très peu d’émission de CO2, merci le covoit et le vélo



Mon cher et tendre Lapierre Sensium 400 après la sortie



dimanche 3 juillet 2016

[TEST] La ceinture gourde Ergo Belt de CAMP avec flasques souple, pour courir léger (et hydratée)



Le soleil étant ENFIN revenu sur les deux Savoies, j'ai pu avoir le plaisir de chausser les baskets pour quelques sorties trail en Chartreuse et dans le Semnoz. C'est à cette occasion que j'ai testé un nouveau produit développé par Camp spécialement pour la pratique du trail, à savoir le ceinture gourde Ergo Belt équipée de deux flasques souples.

Les photos de la sortie sur
https://www.instagram.com/annalouyeah/ 

On connait tous les ceintures gourdes avec bidons qui sont extrêmement pratiques pour les sorties courtes à moyennes, mais qui présentent l'inconvénient d'avoir une partie rigide dans le dos et un floc floc incessant lorsque le bidon n'est plus plein. 



La marque Camp a développé une ceinture souple qui se place sur le bas du dos et permet de placer deux flasques de 150 ml et 500 ml. Ces petites poches à eau souples se remplissent uniquement d'eau et ne laissent pas passer l'air, ainsi elles restent bien en place, même une fois vidées ! Les deux contenances permettent d'alterner boisson sucrée et eau, selon le besoin.


La ceinture, quant à elle, s'attache grâce à un système de velcros hyper bien pensé, puisqu'il est possible de régler le tour de taille au minimum, ce qui est idéal quand on a la taille fine. De même, les velcros, une fois positionnés, restent bien en place et évitent à la ceinture de trop remonter. Ces derniers ont des coutures plates sur les côtés et ne se scrachent pas au tee-shirt, évitant ainsi de massacrer son haut préféré.

A l'extérieur, une grande poche horizontale permet de ranger son smartphone, son paquet de mouchoirs, une barre de céréales, ses clés... Avec une grande fermeture éclair, pour plus de sécurité. On peut ainsi choisir de partir avec la ceinture seule afin de transporter son téléphone et quelques affaires, puisque celle-ci est vraiment fine et ne se fait presque pas sentir.  

Le deux seuls mini défauts que j'ai pu trouver à cette ceinture sont que l'on glisse les deux flasques dans une seule et même grande poche horizontale ce qui rend un peu difficile le positionnement de ces dernières. Néanmoins une fois le coup de main pris, les flasques restent bien en place. Le second point négatif concerne les flasques en elles-même. En effet, lorsque celles-ci sont pleines, si on a le malheur d'appuyer dessus (par exemple  pour les glisser dans la poche) l'eau sort par le goulot en mode pistolet à eau. La sortie trail peut ainsi vite virer au concours de tee-shirt mouillé, mais cela ne déplaira pas à tout le monde.

Globalement, cette ceinture est vraiment top et n'est pas un énième gadget qui encombrera votre placard mais bel et bien un indispensable running. Sa légèreté, son système d'attache simple et efficace, ses deux flasques ultra pratiques en font accessoire idéal pour le trail. Je m'en sers sur toutes mes sorties, courtes ou moyenne distance, puisqu'il est possible d'utiliser les deux flasques ensemble ou séparément selon la distance. 

En savoir plus:


lundi 6 juin 2016

La Biarrose - Course 100% féminine et solidaire à Biarritz



Les courses girly sont à la mode depuis quelques temps déjà et permettent de soutenir de nombreuses causes, comme on a pu le voir avec les courses Odyssea ou la Marseillaise des femmes. Je partage sur mon blog les courses qui m'ont tapée dans l’œil et auxquelles je ne peux pas toujours participer. Aujourd'hui direction les Côtes Landaises !



Si vous êtes du côté de Biarritz le 3 Juillet je vous invite à découvrir La Biarrose, une course féminine et solidaire de la lutte contre le cancer du sein.

Pour la 4ème fois, Biarritz accueille cette course girly mais pas cucul avec une programmation qui donne envie d'enfiler ses baskets et courir entre nana. Le parcours permet de découvrir les magnifiques plages de Biarritz et de profiter pleinement des embruns marins.

Cette course permettra de soutenir deux associations, Life is Rose & Keep A Breast, qui participent à la prévention et la prise en charge des cancers du sein.

Plus d'infos sur : http://www.la-biarrose.fr/

lundi 23 mai 2016

[TEST] Cébé S'pring - les lunettes de soleil pour traileuse intrépide




Si vous êtes un lecteur assidu de mon blog (grand bien vous fasse), vous avez certainement lu l'article que j'avais écrit il y a 3 ans, lors de mon test des lunettes unisexe Cébé S-Track, développées par Cébé et Sébastien Chaigneau. Ces lunettes étaient vraiment top, mais leur principal défaut étaient les branches en relief dans lesquelles les cheveux s'emmêlaient. 



En 2016, Cébé a fait évoluer son modèle phare de lunettes pour le trail et propose désormais les Cébé S'Pring ! Ces lunettes pour femme tiennent de leur grande soeur les S-Track, mais sont conçues pour offrir une stabilité inégalée et s'adapter parfaitement aux visages féminins. 


Confort & stabilité

Cébé a amélioré la forme des branches grâce au procédé Symbiothec, qui associe la branche principale et la patte intérieure qui maintient les lunettes sur les tempes. Ainsi, plus de problème de cheveux coincés, on peut porter ses Cébé sur la tête ! Gros + également, la monture est hyper confortable et n'appuie ni sur le nez, ni sur les oreilles, ce qui est appréciable quand on court plusieurs heures avec.

Les verres en polycarbonate sont de très bonne qualité et offrent un confort de vue optimal, même par forte luminosité. Pour les journées nuageuses, un deuxième jeu de verres plus clairs est fourni. Le système d'interchangeabilité est bien conçu et permet de changer les verres très rapidemment.


Verres miroirs et monture funky

Côté look, j'ai eu un coup de coeur pour le modèle rose avec les verres miroirs couleur arc-en-ciel. Vous avez peut-être pu le remarquer dans la rue ou dans les magazines : les verres miroirs sont vraiment la tendance de l'été ! Associés à une monture funky rose et violette, on n'est pas loin d'attendre le sans faute niveau style. Que les plus discrètes se rassurent, ce modèle existe en 5 coloris, du noir au blanc/bleu, en passant par le rose/vert. Vous trouverez forcémment une paire à assortir à vos baskets. ;)

Prix: 99€, avec -5% sur Lunettes-de-soleil.fr

     Testées et approuvées lors d'une sortie dans le Colorado Provençal     

Lunettes de soleil Cébé s'pring matt purple pink 1500 grey af pink





dimanche 8 mai 2016

Mont Ventoux - I did it!



S'il y a une chose qu'il faut savoir, c'est que le Géant de Provence ne se laisse pas facilement apprivoiser ! Son altitude de 1911 mètres, ses pentes exposées aux vents fort et sa pente moyenne à 5-6% en font un sommet mythique qui fait rêver les cyclistes.

C'est ce week-end, lors d'une escapade dans le Lubéron, que j'ai eu la folle idée de me lancer dans l'ascension du Mont Ventoux, non sans un bon coup de boost de la part de nos voisins en maison d'hôtes. 

Pour une première fois et au vu de mon manque notoire d'entrainement, l'option de partir par Sault semblait être la meilleure. Nous sommes partis du parking derrière la rue principale et avons descendue la butte formée par le village de Sault pour rejoindre la D164 en direction du Mont Ventoux.


Entre champs de lavandes et pins parasols 

La route sillonne les champs de lavande avant de rejoindre plus haut les pins parasols typiques du Lubéron. Les virages s’enchaînent sur 17 km et montent assez progressivement jusqu'au Chalet Reynard où se rejoignent deux routes, celle en provenance de Bedoin (pour les plus costauds) et celle depuis Sault.








Les derniers kilomètres

C'est exactement à cet endroit que les choses se corsent. Les 7 derniers kilomètres qui mènent au sommet sont les plus raides et les plus fréquentés. Il faut donc faire attention à la pente, aux autres cyclistes ainsi qu'aux voitures qui doublent parfois un peu dangereusement.

J'ai rejoins un peloton de cyclistes et ai discuté un peu avec eux. Ne sachant pas trop quelle allure adopter, je me suis calée sur la leur puis les ai finalement doublés dans une échappée inouïe digne des plus beaux Tours de France ! Bon, je m'emballe, mais dans ma tête c'était ça !!




C'est assez grisant de doubler des gens en chaussettes qui poussent leur vélo jusqu'au sommet, mais ça l'est moins de se faire doubler par des vélos électriques. Néanmoins, il faut rester humble face au Mont Chauve. Le dernier kilomètre pique sévère et le dernier virage n'est pas facile à aborder.


1911 mètres - L'arrivée !!

L'arrivée du Mont Ventoux c'est un peu comme Disney Land : tout le monde crie et se prend en photo... Des dizaines de vélos s'accumulent, mais il y a aussi des voitures, beaucoup de motos et quelques camping-cars. Un joyeux bordel qui m'empêchera de faire la FAMEUSE photo juste devant le panneau, mais c'est accessoire à côté de la joie d'arriver au sommet.


Bilan 

Bilan super positif pour cette première expérience sur le Géant de Provence. Honnêtement, c'était plus facile que ce que je pensais, puisque l'idée d'arriver au sommet me paraissait folle. Je suis montée très très tranquillement et n'ai pas posé le pied par terre, ni fait de pause, du coup les derniers kilomètres sont passés comme une lettre à la Poste.

Si vous souhaitez découvrir le Lubéron et préparer votre séjour dans cette magnifique région, rendez-vous sur le site Luberon.fr !

Prochain objectif ? Le Semnoz, le Granier et peut-être le Ventoux par Bedoin en 2017. Tout un programme ! :)




Ci-dessous, la trace de la montée seulement... J'ai oublié de rallumer ma montre à la descente !



Le Mont Ventoux en vidéo


dimanche 1 mai 2016

Roulez stylée grâce aux vélos Lapierre 2016




Vous êtes une cycliste chevronnée, amateure ou complètement débutante ? Je vous propose deux modèles de vélos pour femme afin de vous faire plaisir sur la route. 

Faisons d'abord un petit tour des marques proposant des vélos de route pour femme. Parmi les équipementiers qui convoitent aujourd'hui la cible féminine, il y a Liv, la petite sœur de la marque Giant, Specialized qui propose des vélos au design spécialement conçu pour les femmes, mais aussi Lapierre. 

La marque Dijonnaise créée par Gaston Lapierre conçoit des vélos depuis 1946 et propose une gamme allant du VTT au DH, en passant par le vélo de route ou celui de fitness. J'ai acheté un de leurs modèles, le Sensium 400 L, l'année dernière et en suis hyper satisfaite. 

Lapierre Sensium 600 W CP

Le Sensium 400 L, produit en très petite série en 2015, a désormais une grande sœur : le Sensium 600 W CP. Cadre carbone très léger, équipé en Ultegra, monté sur des roues Mavic Aksium, ce nouveau vélo a tout pour lui et saura ravir les cyclistes exigeantes en quête de technicité et d'endurance.

Prix : 2299€



Lapierre Shaper 100 W

Si vous n'avez pas encore pour objectif de grimper le Semnoz ou le Ventoux, mais que vous cherchez avant tout un vélo fitness confortable pour profiter de la route et avaler quelques dizaines de kilomètres, vous pouvez vous orienter vers le Lapierre Shaper 100 W. Les pédales plates et le guidon droit offrent une excellente stabilité et un pilotage du vélo tout en souplesse. A noter également, le poids de 11kg, qui est appréciable quand on avale les kilomètres à travers les collines.

Prix : 599€

 

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