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lundi 11 juillet 2016

Col du Granier à vélo depuis Chambery (par Montagnole)


Les contraintes logistiques mènent parfois à des aventures sportives sympathiques… C’est ce qui s’est passé pour moi ce week-end.




Je voulais aller dans ma famille en Chartreuse mais n’avais pas de moyen de locomotion, ou alors le trajet impliquait de partir à deux voitures, ce qui aurait ruiné mon green karma pour les prochains mois… J’ai donc élaboré un savant plan combinant covoiturage et vélo pour me rendre d’Annecy jusqu’à St Pierre d’Entremont, en Chartreuse.



C’est pour la partie la moins sportive et intéressante du parcours qu’il m’a semblé préférable de prendre un blablacar. J’ai eu la chance de tomber sur l’annonce d’un certain Ben qui effectuait le trajet Annecy > Chambéry avec un gros Ford Transit et qui acceptait de me prendre, moi et mon petit vélo. J’ai donc rejoins le point de rendez-vous à 10h et ai embarqué avec 30 minutes de retard pour prendre un autre covoitureur à Aix-les-Bains qui avait lui-même 30 minutes de retard. Si vous êtes un(e) as des maths doublé(e) d’un(e) pro de la météo, vous calculerez que le retard cumulé s’est avéré être d’une heure… et qu’en plus c’était la canicule.



Je suis donc arrivée chaude bouillante (il n’y avait pas la clim dans le Ford Transit) à midi à Chambéry, où il faisait déjà 32°C à l’ombre. Après avoir rempli mes bidons*, je suis partie direction Montagnole pour attaquer l’ascension du Mont Granier. La chaleur de la ville associée à la pente qui forcit n’ont pas été faciles à encaisser et j’ai bien morflé pendant les 5 premiers kilomètres.


Route en direction du col du Granier

Une fois passé Montagnole, quelques lacets au pied des falaises mènent au Tunnel du Pas de la Fosse, mais aussi à la fraicheur, puisqu’on perd quelques degrés après ce fameux tunnel. Ce n’est qu’à partir de là - et après avoir fait une halte nécessaire pour me mouiller la nuque à la rivière – que j’ai commencé à me sentir à peu près bien, malgré la surchauffe physique liée à la chaleur et la montée en plein cagnard.





Après le tunnel, un replat permet de retrouver un peu de jus avant d’enchainer pendant près de 5.6 km de larges virages et quelques autres biens serrés. Le finish jusqu’au col se fait de manière progressive et sans difficulté particulière, si ce n’est un virage assez raide dans le dernier kilomètre.


C’est au bout d’1h30 de montée harassante sous un soleil de plomb que j’ai passé le col du Granier. La chaleur m’a mise dans un état second et je dois mon salut à mes quelques pauses à la rivière en bord de route pour me mouiller la nuque, sinon c’était le coup de chaud garanti.


Mont Granier depuis Entremont-le-Vieux



Une fois au col et sachant qu’il me restait encore pas mal de route, j’ai préféré ne pas écouter les appels incessants de mon cerveau (Un Orangina ! Une glace ! Un Orangina ! Une glace !) et reprendre la route direction Entremont-le-vieux, puis St-Pierre-d’Entremont, avec un festival de plaques de goudrons couvertes de gravier. Un vrai bonheur. Une fois à St-Pierre-d’Entremont, j’ai dû remonter jusqu’à chez moi et c’était la partie la plus difficile : 30 min de montée à 7-8%, l’horreur, j’ai même bien failli caler.





Bilan des courses :

  • Mon parcours > 30 km, 1000D+, 400D-
  • La montée sèche de Chambéry au Col du Granier, en passant par Montagnole : 15.30km, 864D+ - profil ici.
  • 2L d’eau bu et autant de transpiration évacuée
  • *La découverte d’une app sympa « Eaupen » listant les points d’eau en Europe. Très utile quand on cherche où remplir son bidon !
  • Très peu d’émission de CO2, merci le covoit et le vélo



Mon cher et tendre Lapierre Sensium 400 après la sortie