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dimanche 4 septembre 2016

[TEST] Les bâtons de trail Camp Sky Carbon



Si vous avez lu le comparatif "7 bâtons en test" du magazine Trail Endurance Mag le mois dernier, vous êtes passés à côté d'un modèle de bâtons pour le trail vraiment top !

La marque CAMP, habituellement connue pour ses équipements grimpe ou alpinisme, investit le milieu du trail en proposant sacs, ceintures gourdes et bâtons pour le trail. C'est avec plaisir que j'ai accepté de tester les bâtons CAMP Sky Carbon, la nouveauté de la rentrée 2016.



Légerté et robustesse

Ultra légers et hyper fonctionnels, ces bâtons se plient en... 3, pour satisfaire les exigences des traileurs et traileuses. Les différentes tiges (ou brins) sont en fibre de carbone tandis que la partie inférieure est en aluminium pour plus de solidité. Niveau poids, la paire pèse 377g, ce qui est incroyablement léger ! Par rapport à mes anciens bâtons Quechua c'est vraiment le jour et la nuit. 


Les bâtons se font vite oublier et ne tirent pas les bras. Ils sont hyper stables et résistants. J'ai vite eu une confiance totale en ces derniers et ai vraiment apprécié de pouvoir compter sur leur stabilité pour descendre les passages escarpés du racapé au Grand Som ou encore enchainer les virages de la Tournette.

Montage en quelques "clacs"

Côté "montage" les bâtons sont hyper simples à mettre en place. Je vais assayer de vous expliquer cela avec mes mots, accrochez vous. Tout d'abord, la poignée est fixée sur une première tige et est également dotée d'une anse ergonomique dans laquelle on glisse sa main. Cette tige accueille un second brin avec une bague pour régler la hauteur des bâtons (de 115 à 135 cm). Ensuite, 3 brins s'imbriquent les uns dans les autres en un clac grâce à la cordelette interne et au système de réglage micrométrique.

Le gros plus de ces bâtons est qu'une fois la bague réglée à la bonne hauteur, il suffit d'imbriquer les brins ensemble pour remettre les bâtons en place. ] En quelques secondes, les bâtons sont rangés dans le sac à dos et l'on peut grimper à sa guise. 


Bilan du test

Pour moi les CAMP Sky Carbon se positionnent vraiment parmi les meilleurs bâtons pour le trail. Ils ont également été testés par plus lourd que moi (85 kg ça commence à être sérieux) et ont vraiment rempli les critères d'exigence principaux : légerté, resistance et praticité. 

Bâtons pour le trail CAMP Sky Carbon


lundi 11 juillet 2016

Col du Granier à vélo depuis Chambery (par Montagnole)


Les contraintes logistiques mènent parfois à des aventures sportives sympathiques… C’est ce qui s’est passé pour moi ce week-end.




Je voulais aller dans ma famille en Chartreuse mais n’avais pas de moyen de locomotion, ou alors le trajet impliquait de partir à deux voitures, ce qui aurait ruiné mon green karma pour les prochains mois… J’ai donc élaboré un savant plan combinant covoiturage et vélo pour me rendre d’Annecy jusqu’à St Pierre d’Entremont, en Chartreuse.



C’est pour la partie la moins sportive et intéressante du parcours qu’il m’a semblé préférable de prendre un blablacar. J’ai eu la chance de tomber sur l’annonce d’un certain Ben qui effectuait le trajet Annecy > Chambéry avec un gros Ford Transit et qui acceptait de me prendre, moi et mon petit vélo. J’ai donc rejoins le point de rendez-vous à 10h et ai embarqué avec 30 minutes de retard pour prendre un autre covoitureur à Aix-les-Bains qui avait lui-même 30 minutes de retard. Si vous êtes un(e) as des maths doublé(e) d’un(e) pro de la météo, vous calculerez que le retard cumulé s’est avéré être d’une heure… et qu’en plus c’était la canicule.



Je suis donc arrivée chaude bouillante (il n’y avait pas la clim dans le Ford Transit) à midi à Chambéry, où il faisait déjà 32°C à l’ombre. Après avoir rempli mes bidons*, je suis partie direction Montagnole pour attaquer l’ascension du Mont Granier. La chaleur de la ville associée à la pente qui forcit n’ont pas été faciles à encaisser et j’ai bien morflé pendant les 5 premiers kilomètres.


Route en direction du col du Granier

Une fois passé Montagnole, quelques lacets au pied des falaises mènent au Tunnel du Pas de la Fosse, mais aussi à la fraicheur, puisqu’on perd quelques degrés après ce fameux tunnel. Ce n’est qu’à partir de là - et après avoir fait une halte nécessaire pour me mouiller la nuque à la rivière – que j’ai commencé à me sentir à peu près bien, malgré la surchauffe physique liée à la chaleur et la montée en plein cagnard.





Après le tunnel, un replat permet de retrouver un peu de jus avant d’enchainer pendant près de 5.6 km de larges virages et quelques autres biens serrés. Le finish jusqu’au col se fait de manière progressive et sans difficulté particulière, si ce n’est un virage assez raide dans le dernier kilomètre.


C’est au bout d’1h30 de montée harassante sous un soleil de plomb que j’ai passé le col du Granier. La chaleur m’a mise dans un état second et je dois mon salut à mes quelques pauses à la rivière en bord de route pour me mouiller la nuque, sinon c’était le coup de chaud garanti.


Mont Granier depuis Entremont-le-Vieux



Une fois au col et sachant qu’il me restait encore pas mal de route, j’ai préféré ne pas écouter les appels incessants de mon cerveau (Un Orangina ! Une glace ! Un Orangina ! Une glace !) et reprendre la route direction Entremont-le-vieux, puis St-Pierre-d’Entremont, avec un festival de plaques de goudrons couvertes de gravier. Un vrai bonheur. Une fois à St-Pierre-d’Entremont, j’ai dû remonter jusqu’à chez moi et c’était la partie la plus difficile : 30 min de montée à 7-8%, l’horreur, j’ai même bien failli caler.





Bilan des courses :

  • Mon parcours > 30 km, 1000D+, 400D-
  • La montée sèche de Chambéry au Col du Granier, en passant par Montagnole : 15.30km, 864D+ - profil ici.
  • 2L d’eau bu et autant de transpiration évacuée
  • *La découverte d’une app sympa « Eaupen » listant les points d’eau en Europe. Très utile quand on cherche où remplir son bidon !
  • Très peu d’émission de CO2, merci le covoit et le vélo



Mon cher et tendre Lapierre Sensium 400 après la sortie



dimanche 3 juillet 2016

[TEST] La ceinture gourde Ergo Belt de CAMP avec flasques souple, pour courir léger (et hydratée)



Le soleil étant ENFIN revenu sur les deux Savoies, j'ai pu avoir le plaisir de chausser les baskets pour quelques sorties trail en Chartreuse et dans le Semnoz. C'est à cette occasion que j'ai testé un nouveau produit développé par Camp spécialement pour la pratique du trail, à savoir le ceinture gourde Ergo Belt équipée de deux flasques souples.

Les photos de la sortie sur
https://www.instagram.com/annalouyeah/ 

On connait tous les ceintures gourdes avec bidons qui sont extrêmement pratiques pour les sorties courtes à moyennes, mais qui présentent l'inconvénient d'avoir une partie rigide dans le dos et un floc floc incessant lorsque le bidon n'est plus plein. 



La marque Camp a développé une ceinture souple qui se place sur le bas du dos et permet de placer deux flasques de 150 ml et 500 ml. Ces petites poches à eau souples se remplissent uniquement d'eau et ne laissent pas passer l'air, ainsi elles restent bien en place, même une fois vidées ! Les deux contenances permettent d'alterner boisson sucrée et eau, selon le besoin.


La ceinture, quant à elle, s'attache grâce à un système de velcros hyper bien pensé, puisqu'il est possible de régler le tour de taille au minimum, ce qui est idéal quand on a la taille fine. De même, les velcros, une fois positionnés, restent bien en place et évitent à la ceinture de trop remonter. Ces derniers ont des coutures plates sur les côtés et ne se scrachent pas au tee-shirt, évitant ainsi de massacrer son haut préféré.

A l'extérieur, une grande poche horizontale permet de ranger son smartphone, son paquet de mouchoirs, une barre de céréales, ses clés... Avec une grande fermeture éclair, pour plus de sécurité. On peut ainsi choisir de partir avec la ceinture seule afin de transporter son téléphone et quelques affaires, puisque celle-ci est vraiment fine et ne se fait presque pas sentir.  

Le deux seuls mini défauts que j'ai pu trouver à cette ceinture sont que l'on glisse les deux flasques dans une seule et même grande poche horizontale ce qui rend un peu difficile le positionnement de ces dernières. Néanmoins une fois le coup de main pris, les flasques restent bien en place. Le second point négatif concerne les flasques en elles-même. En effet, lorsque celles-ci sont pleines, si on a le malheur d'appuyer dessus (par exemple  pour les glisser dans la poche) l'eau sort par le goulot en mode pistolet à eau. La sortie trail peut ainsi vite virer au concours de tee-shirt mouillé, mais cela ne déplaira pas à tout le monde.

Globalement, cette ceinture est vraiment top et n'est pas un énième gadget qui encombrera votre placard mais bel et bien un indispensable running. Sa légèreté, son système d'attache simple et efficace, ses deux flasques ultra pratiques en font accessoire idéal pour le trail. Je m'en sers sur toutes mes sorties, courtes ou moyenne distance, puisqu'il est possible d'utiliser les deux flasques ensemble ou séparément selon la distance. 

En savoir plus:


lundi 19 octobre 2015

Première neige au Parmelan



Loin de l’image maussade qu’on peut en avoir, l’automne est une de mes saisons préférées car elle offre un panel de couleurs incroyables. J’ai ainsi profité d’une belle journée au travers des nuages pour emmener des amis découvrir le Parmelan, sommet au-dessus d’Annecy.


Une belle pellicule de neige avait été déposée par les précipitations de ces derniers jours et nous avons pu savourer le bonheur de galoper sur un joli manteau blanc. Quelques passages très glissants dans le Grand Montoir ont demandé un peu d’attention, mais globalement la balade en valait la peine !


Une fois au sommet, le vent fort ainsi que le froid mordant nous ont motivé à aller boire un café au refuge, endroit super chaleureux idéal pour une petite halte régénérante.


Je vous laisse admirer les photos de ces conditions quasi hivernales ! J







jeudi 13 août 2015

Trail sur les crêtes du Mont Veyrier – Mont Baron – Ancien téléphérique – Talabar (boucle)




A découvrir aujourd’hui, une randonnée à Annecy, au-dessus du lac, qui associe passages en forêt, points de vue vertigineux, crête aérienne et passage câblé. Aucune difficulté particulière, à moins que vous ayez un peu le vertige... La vue sur le lac est époustouflante, je suis sûre que vous allez adorer !





Le point de départ se fait depuis le Petit Port (446 m d’altitude), sur la commune d’Annecy-le-Vieux. A droite de la pizzéria, prendre le petit sentier qui monte droit et longe un mur en pierre.
A la première bifurcation, prendre le chemin qui monte sur la droite. Le chemin serpente en lacet jusqu’à une clairière avec un parking. Il faut ensuite continuer en suivant le panneau qui indique le Mont Veyrier.  

Un premier point de vue se trouve sur le chemin et constitue en soi une bonne balade… Seulement ce n’est pas le « vrai » sommet. En effet, celui-ci se trouve plus loin, à une quinzaine de minutes, à 1291 m d’altitude.

Vue sur Annecy depuis le col des Sauts


Une fois passé le Mont Veyrier et après avoir enchainé quelques montées et descentes, il faut continuer à suivre le sentier bien marqué jusqu’au Mont Baron (1299 m). C’est en longeant la crête et en admirant un magnifique point de vue sur le lac d’Annecy que vous pourrez apercevoir la plateforme de l’ancien téléphérique (1254 m). Qui eut cru qu’un téléphérique reliait la commune de Veyrier-du-Lac au sommet des crêtes du Mont Veyrier ? Construite en 1934, la gare d’arrivée était également accompagnée d’un hôtel luxueux… De quoi rêver !

Trail sur les crêtes

Après une bonne pause au sommet de l’ancien téléphérique et après avoir admiré le panorama à 360°C sur les Aravis, les Beauges, le Semnoz ou encore le Mont Blanc, la balade se poursuit par une descente accompagnée d’un bel escalier puis de câbles auxquels se raccrocher si l’équilibre manque !

La descente se poursuit avec le col des contrebandiers et permet de retrouver un peu de fraicheur grâce à la forêt. En suivant les panneaux « Veyrier du Lac » vous arriverez jusqu’en haut de la commune, où se situe un point d’eau salutaire. Il faut ensuite reeeemonter (Ô désespoir) jusqu’à la clairière de Talabar et puis redescendre jusqu’au chemin principal qui vous mènera au Petit Port.




Cette randonnée (ou trail selon les goûts) présente l’intérêt d’être juste au-dessus d’Annecy et offre un panorama époustouflant sur le lac. L’inconvénient principal est que le sentier monte, puis descend, puis monte, puis descend… Au bout de 10 km, la fatigue commence à se faire sentir, heureusement que la vue en vaut la peine !  




Si vous êtes de passage en Haute-Savoie, je vous recommande particulièrement cette randonnée à Annecy qui vous fera prendre de la hauteur…
Bonne balade !

lundi 3 novembre 2014

Maladie de Basedow - une pause s'impose !



Voilà une éternité que je n'ai pas écrit sur RunAnnaLouRun.com ! Il faut dire que la forme n'était pas au rendez-vous... En effet, on m'a diagnostiqué en juin une forme sévère de la maladie de Basedow. Rassurez-vous, je vais TOUT vous expliquer :).


La maladie de Basedow, qu'est-ce que c'est ?

Cette maladie auto-immune est en fait un dérèglement de la thyroïde (hyperthyroïdie) qui cause, dans certains cas plus rares, des complications oculaires comme une exophtalmie. En gros, cela rend les yeux exorbités et les tissus mous des paupières gonflés. A cela s'ajoute des douleurs et irritations de l’œil, comme la photophobie ou une sensation de grains de sable dans les yeux. L'aspect physique du visage en est modifié, puisque l'exophtalmie écarquille les yeux et donne un regard étonné.

Les symptômes généraux de l'hyperthyroïdie sont listés ici.

Mes symptômes 

Dans mon cas (hyperthyroïdie), j'ai essentiellement ressenti l'hyperthermie. C'est complètement dingue mais j'ai passé l'hiver en tee-shirt quand mes collègues portaient des pulls !
J'avais également tout le temps faim, ce qui a entrainé, inexorablement une prise de poids (+10 kg wahou). Drôle de sensation d'avoir avalé un plat de pâtes et d'avoir encore faim 1h plus tard...
J'ai remarqué aussi avoir tout le temps la sensation que mes jambes grattaient. Je perdais beaucoup mes cheveux, avais des crampes et toussais comme une perdue (le goitre m'empêchant de respirer correctement). 

Au niveau du comportement, j'étais beaucoup plus énervée qu'à l'habitude. Étant d'un naturel speed, je suis devenue complètement chiante, il faut le dire (mais ce n'est pas de ma faute, c'est la thyroïde hihihi). J'ai noté d'importantes pertes de mémoire et un trouble certain de la concentration... Impressionnant ! Heureusement pas de dépression, je garde toujours un bon moral (même sans course à pied).

Côté cardiaque, mon principal problème a été la tachycardie pendant plus de 6 mois... Mon cardio Garmin ayant fait de jolies pointes de FC à plus de 210 bpm. A ce stade là on peut bien sûr en crever, mais j'ai pu constater que j'étais une warrior et que mon cœur en avait encore sous le pied !

Le symptôme le plus important de cette maladie a été, chez moi, la modification progressive de mes yeux. 

Celle-ci s'est faite sur plusieurs mois... Beaucoup de personnes de mon entourage l'ont remarquée, sans oser me le dire (à part ma copine infirmière qui a été la première à détecter le problème). Même mon médecin traitant n'y a vu que du feu et pourtant c'était flagrant (cf. photo ci-dessous). Mes yeux sont devenus exorbités et gonflés au dessus et au dessous. Bye bye les yeux de biche, bonjour les yeux de lapin !

En haut : avec Basedow / En bas : mes yeux "normaux" avant d'être malade

Diagnostic

Ma maladie a été détectée en juin, mais les premiers symptômes sont apparus, de mémoire, en décembre 2013 / janvier 2014. Malheureusement mon médecin traitant n'avait rien vu... C'est le médecin du lundi - mardi qui a trouvé ce que j'avais, sans hésiter le moindre du monde ! J'ai donc dû faire de nombreux examens : prises de sang hebdomadaires, échographie de la thyroïde, radio, IRM, examens ophtalmiques et orthoptiques, etc.

Une fois le diagnostic posé j'ai débuté une nouvelle vie : celle du malade longue durée.


Traitement

Traitée au Thyrozol 40 mg pendant plus d'un mois, je suis alors passée en hypothyroïdie. Le traitement était tellement costaud qu'il m'a physiquement à plat et m'a fait prendre quelques kilos. Les doses ont été ajustées au fur et à mesure, pour finalement être à 5 mg aujourd'hui.

En concertation avec ma super endocrinologue de l'hôpital d'Annecy, j'ai accepté l'option hospitalisation et corticoïdes. Il s'agit d'un protocole Européen, appelé EuGoGo, qui recommande, dans certains cas, une corticothérapie au long cours afin de traiter l'ophtalmopathie Basedowienne (la réussite étant à peu près de 50%). Je suis également suivie à l'hôpital Neuro Cardio de Lyon, qui compte des spécialistes de cette maladie.

J'ai donc débuté en août une cure de corticoïdes en intraveineuse, à l'hôpital d'Annecy. Cela consiste à passer un jour par semaine à l'hôpital et ce pendant 12 (très longues) semaines. Durant cette journée, on pratique de nombreux examens : prises de sang et pose d'un cathéter auquel sera relié une poche de corticoïdes (bolus de Solumédrol, 6 x 500 mg et 6 x 250 mg). 

Il y a une semaine j'ai terminé les séances de corticothérapie... Ouf ! Je commençais à sérieusement fatiguer et mes veines sont devenues de plus en plus dures à piquer. Entre la veine qui claque, celle qui est transpercée, l'autre qui décide de rouler au dernier moment, on ne s'en sort plus. Heureusement que les infirmières de l'hôpital d'Annecy ont été HYPER sympas, on a bien rigolé, ce qui m'a fait oublier mes misères de junky et mes bras tous bleus.


Sport & basedow

J'ai été contrainte d'arrêter toute forme de sport et d'effort début juin. Imaginez RunAnnaLouRun sans sport... C'est comme Bernard sans Bianca, un camé sans sa dose quotidienne, Tintin sans Milou, bref c'est à la limite de l'impensable ! Et bien, il a fallu s'y résoudre. La priorité était de me soigner et de mettre mon organisme au repos forcé. En effet, continuer le sport à l'intensité où je le pratiquais pouvait être dangereux pour les organes vitaux (la thyroïde chamboule tout) et pour ma guérison.



Un des effets de bord de la maladie étant la fonte musculaire, j'ai perdu beaucoup de muscle... Adieu les abdos et les fesses en béton ! Il faudra tout reconstruire et repartir de zero, dès que ça ira mieux.

Je suis donc en abstinence sportive depuis le 3 juin 2014. #manque #manque #manque
Bon j'ai quand même sorti le VTT une ou deux fois, mais ne le dites pas à mon médecin !







La suite

5 mois après avoir été diagnostiquée je ne suis pas toujours guérie ni vraiment stabilisée, mais je me sens mieux ! Les symptômes que je ressens sont essentiellement liés à la corticothérapie au long cours : baisse des défenses immunitaires, grosse fatigue, carences, etc.

On estime d'ailleurs la durée du traitement de l'hyperthyroïdie à 18 mois, pour ensuite évaluer ou non la guérison. Dans mon cas, celle-ci est plutôt mal engagée (risque important de rechute), c'est pourquoi le médecin a proposé une thyroïdectomie. Ce nom barbare signifie "couik on te la coupe, cette fichue thyroïde". On m'enlèverait donc la thyroïde début 2015. Cette opération assez courante laisse une jolie cicatrice au milieu du cou et nécessite la prise d'un traitement à vie, mais au moins... plus de Basedow (pow polopopopowww) !

Concernant les yeux, j'éviterai la radiothérapie et la décompression orbitaire, qui sont des pratiques pas très funky. A la place, j'aurai droit à une chirurgie réparatrice des paupières, histoire de retrouver un regard à la Kim Kardashian. Mais ce n'est pas encore sûr à 100% et c'est plutôt prévu pour 2016.

Sinon j'ai perdu 7 kg sur les 10 pris... Et mes yeux sont bien moins exorbités qu'en juin dernier. Donc no worry, il me reste encore un peu de sex-appeal. :-)



Voilà maintenant vous savez tout !  Je vous dis à très vite pour vous donner des nouvelles qui seront, je l'espère, plus réjouissantes.




Liens sur la maladie de Basedow : 

lundi 14 octobre 2013

[TEST] La ceinture porte-bidon Salomon XT TWIN BELT


On le sait, l'hydratation en trail est très importante puisque notre corps perd environ 0,5 à 2,5 litres d'eau par heure. Ainsi, il est recommandé de boire 10 à 15 ml tous les quarts d'heure, ce qui n'est pas toujours évident lorsqu'il n'y a pas de point d'eau à proximité ou qu'il fait très chaud.

Heureusement, j'ai la solution pour vous, ça :

Porte Bidons Trail Salomon XT Twin Belt Noir/Gris/Blanc 
Le porte-bidons de Batman, alias la Salomon XT Twin Belt !! Le site de vente en ligne d'articles running CASALRUNNING.com m'a demandé de le tester dans toutes les conditions. Voici les caractéristiques vraiment bien pensées de cet accessoire incontournable :

♡ La capacité :
Cette ceinture gourde pour le trail ou la course à pied permet d'emmener avec soi deux bidons de 600 mL chacun, soit plus d'1,2L d'eau pour vos longues sorties. L'avantage d'avoir deux bidons au lieu d'un est qu'il est possible d'avoir deux liquides différents (eau et boisson d'effort) tout au long de son entrainement.

♡ La stabilité :
La XT Twin Belt de Salomon est une des ceintures les plus stables du marché car les deux bidons sont parfaitement positionnés sur les reins et le haut des fesses. Le système d'attaches Quick Fit à l'avant est vraiment excellent, quoi que un peu dur à régler, et ne bouge pas. Ainsi, il n'y a aucun risque que la ceinture se défasse et tombe sur vos genoux... Elle s'adapte aussi bien à la morphologie féminine que masculine et même en Trail, elle ne bouge pas et se fait oublier !

♡ Les petits accessoires :
On dirait que cette ceinture gourde a été pensée par une femme puisqu'elle est pleine de petits accessoires qui rendent son utilisation ultra pratique ! Il y a notamment une poche à l'avant dans laquelle peuvent se loger un téléphone, un trousseau de clé et un paquet de mouchoirs... Mais il y a également une autre poche à l'arrière avec de la place pour ranger son buff, un gel et une barre de céréales. Mention spéciale à la petite attache élastique qui permet de coincer son coupe-vent. Franchement c'est génial, surtout pour les personnes comme moi qui aiment emmener toutes leurs affaires avec elles !

♡ Le temps gagné au ravito :
Trop pratiques à remplir, les bidons placés dans le dos marquent des points face à la poche à eau qu'il faut sortir de son sac pour la remplir. Allez, ça va vous faire gagner des places au scratch ;-).

Quelques moins cependant : 

Le poids : si on remplit les deux bidons en plein et que l'on porte tout le matos décrit ci-dessous on peut vite se retrouver avec 1,5 kg sur le bas du dos et avec les chocs à répétition en trail c'est assez désagréable. La solution : remplir à moitié les bidons et les re-remplir au ravito !

Les looooongues sangles de la ceinture : cet inconvénient est personnel puisque, ayant la taille fine, je dois beaucoup beaucoup serrer les sangles et du coup celles-ci sont bien trop longues. La solution : les couper à la bonne taille et bruler le bout avec un briquet.

PRIX : 50€  
-15€% avec le code RALR15 soit 42,50€ le porte-bidon, ouuuh la bonne affaire !!!
CASALRUNNING.com

Avec mon porte bidon sur le Trail de l'ours ! Crédit photo : Terra Trail


dimanche 6 octobre 2013

Trail de l'ours 2013 et sa légendaire traversée de rivière


Aujourd'hui avait lieu le mythique Trail de l'Ours à Entremont-le-Vieux en Savoie. Les conditions étaient optimum : pluie pendant deux jours la veille de la course, brouillard au départ et gadoue tout le long du parcours. Comme dit mon ami Timothée du blog Peignée Verticale "Il fait toujours un temps pourri dans votre pays". Ce n'est pas tout à fait vrai, mais pas tout à fait faux, puisqu'il faisait beau à Chambéry ! Bref, en ce dimanche 6 octobre 2013 la Chartreuse avait la tête dans le brouillard.

Pas en grande forme depuis quelque semaine en mode poney asthmatique, j'ai choisi de m'aligner sur le 12 km / 850 D+ qui s'est révélé être un 12 km / 506 D+ (on a pas forcément le compas dans l’œil en Chartreuse). Le 30 km me faisait de l’œil, mais j'ai choisi d'être raisonnable.

Départ à 10h15 (trèèès bonne initiative le départ tardif) avec en fond sonore "la tortura" de Shakira !! Quand on connait la teneur en sex appeal de cette chanson on se dit que les organisateurs ont voulu faire monter la température dans le sas de départ... Avec l'odeur de fennec des coureurs c'était mui caliente ! Je vous la mets comme ça vous vous mettrez en situation :


Une fois le départ donné, premier goulet d'étranglement : un petit pont qui glisse, mais qui glisse... puis une grande pente herbeuse. Le parcours continue en montant sur la route pendant un bon kilomètre. Je sens que j'ai bien du mal à respirer et que je fais de l'asthme malgré la Ventoline, mais après mon échec sur le Trail des Passerelles hors de question d'abandonner. En plus je connais les pompiers hihi.



Je double pas mal de monde dans la montée boueuse, mais ai du mal à relancer sur le plat à cause d'un point de côté venu se loger dans ma clavicule droite et qui me paralyse le bras (ça ne vous a jamais fait ça ... ??), not cool. Le reste du parcours est assez régulier avec des successions de passages en forêt et des traversées de champs. On ne peut pas dire que la vue est au rendez-vous car avec le brouillard on ne voit pas grand chose... Je cours tout le long avec Rémi et sens qu'il ne faut pas que j'aille plus vite sinon ce sera la crise d'asthme (pourtant les jambes vont nickel !!!). La traversée de rivière se passe bien puisque je ne finis pas noyée. Encore un peu de route et l'arrivée est déjà là...


 Je finis la course en 1h41, mais je n'ai vraiment pas de quoi être fière. Ma maman, elle, a su se faire une place sur la plus haute marche du podium, en se classant première V1 ! Bravo à elle. Sur le 30 km, c'est Julien Chorier qui se classe 1er et arrive avec le sourire ultra bright.


A l'arrivée je suis étonnée d'être félicitée par un des organisateurs qui prend le temps de connaitre le ressenti de chacun sur cette course. Quel bonheur ! Personne ne se jette à mes baskets pour m'arracher la puce ou le dossard. Non, on papote et on m'indique le "jambon au foin" et la "soupe pays". Un petit trail comme je les aime... En toute simplicité !

A l'année prochaine :-)

dimanche 21 avril 2013

[Récit de course] Trail du Mont Saint Michel à Barby (73)


Et hop, un nouveau semi, un ! Comme vous le savez peut-être le plat ne me sied guère. Le Trail du Mont Saint Michel à Barby (73) se trouvait dans mes plans de courses depuis un petit moment déjà, et j'ai eu la chance de gagner un dossard, le top ! Après avoir quelques temps hésité, je me suis dit que, quitte à courir, autant y aller pour 21kms plutôt que pour 13kms(la distance du petit parcours).

Le Trail du Mont Saint Michel était mon 4ème trail autour de Chambéry et je n'ai pas été déçue ! Le parcours était splendide... Malgré le temps assez gris et le brouillard au point culminant - la chapelle du Mont Saint Michel à 895m d'altitude - le parcours était varié et se déroulait sur des petits singles, souvent en sous-bois, parfois assez très techniques (boue sur descente raide, le kiff).

J'ai aimé l'ambiance de la course, les bénévoles très chaleureux et l'univers du parcours. Un régal !

Quelques surprises nous attendaient tout le long du chemin : 
- La passerelle au dessus de la Leysse : superbe panorama avec vue sur l'eau bouillonante, excellent de courir là-dessus avec le vide sous les pieds
- Une traversée de rivière : l'organisation annonçait de l'eau à mi-mollets, je me suis retrouvée avec de l'eau glacée jusqu'aux genoux... Merci la fonte des neiges. Courir 8km en faisant floc floc c'est pas le top. Je crois que c'est la mode les traversées de rivières glaciales...
- Le chien qui a voulu courir avec moi et qui a failli me croquer la fesse pour jouer. Lui il m'a retardée.


Pour faire un petit point sur les sensations ressenties lors de cette course, je peux dire que j'en ai bien bavé durant les 5 premiers kms - toujours mon problème de vieux diesel qui a du mal à se mettre en route. Je n'ai pourtant pas trouvé la montée trop longue. Les quelques passages plus ou moins plats permettaient de relancer et de récupérer. 

Ensuite, j'en avais un peu marre au 13ème kilomètre, le chemin se faisant un peu monotone (et surtout plat). Heureusement, j'étais accompagnée d'une TraiLadies, Carole, qui a su me motiver pour repartir ! J'ai pris de l'avance dans les dernière montée, motivée comme un cheval qui rentre à l'écurie (pardonnez l'image mais c'est vraiment ça).

Bilan, un chrono pas fantastique d'environ 3h et des brouettes, mais vu la difficulté et la technicité du parcours je suis assez contente. Maintenant, laissons place aux courbatures et douleurs diverses. Ca tombe bien, je passe la semaine assise devant un ordi !

Le parcours (à faire impérativement si vous êtes dans le coin !) : ici.

Et vous, avez-vous couru ce dimanche ? Quelle distance ? Du bonheur ? De la souffrance ? :)

Bonne semaine 

Anna-Lou

PS : photos à venir !

jeudi 7 mars 2013

Journée de la femme : le sport au féminin !



Sur L’ÉQUIPE.FR du 4 au vendredi 8 mars 2013, à l’occasion de la «Journée Internationale de la Femme» qui sera célébrée le 8 mars 2013, les rédactions de l’Équipe et de L’Équipe.fr proposent une «Semaine du sport au féminin» avec un dispositif éditorial dédié pour découvrir différentes facettes du sport féminin. Portraits d’athlètes, chiffres clés, spécificités, reportages, interviews, portfolios, infographies, retrouvez chaque jour sur L’Équipe.fr, et en «Grand Format» dans L’Équipe, un focus sur une particularité du sport féminin.

On salue cette initiative très sympa qui change de ce que la rédaction avait organisé l'année dernière (un classement des sportifs les plus sexy, du grand classique). Pour rendre hommage à ces athlètes qui réalisent de véritables exploits sportifs, L'Equipe.fr leur dédie plusieurs articles (lien).

En choisissant de laisser la parole aux femmes, L'Equipe met en avant ces joueuses qui évoluent dans des univers "machos" où il faut bien souvent se battre deux fois plus pour s'imposer. Que ce soit dans le rugby ou le football, cette disparité hommes / femmes est malheureusement encore bien présente (lien).

Pour lire les articles dédiés au sexe dit "faible", rendez-vous à cette adresse  www.lequipe.fr/Aussi/Semaine-de-la-femme/


Dans l'univers du running, on remarque parfois quelques aberrations qui relèvent plutôt de la bêtise que du machisme pur et dur. Par exemple, lors d'un évènement, une course est organisée pour les hommes (10-15km environ) et une autre pour les femmes de 6,5km... Comme si les femmes n'étaient pas capables de courir 10 km ! Quand on sait que certaines réalisent de véritables exploits en courant des ultra-trails, on se dit que l'on marche sur le tête.

On pourrait également parler des réflexions pas très fines de la gente masculine, parfois même relayées par les sites de running. Prenons pour exemple cet article affligeant qui m'avait fait bondir, il y a quelques temps : (lien). On touche le fond...

Alors malgré tous ces pics et injustices quotidiennes, les femmes doivent plus que jamais s'épanouir dans leur sport et montrer leurs multiples talents. J'en suis convaincue, on est méga balèzes ! ;)

Girls power !!!