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lundi 11 juillet 2016

Col du Granier à vélo depuis Chambery (par Montagnole)


Les contraintes logistiques mènent parfois à des aventures sportives sympathiques… C’est ce qui s’est passé pour moi ce week-end.




Je voulais aller dans ma famille en Chartreuse mais n’avais pas de moyen de locomotion, ou alors le trajet impliquait de partir à deux voitures, ce qui aurait ruiné mon green karma pour les prochains mois… J’ai donc élaboré un savant plan combinant covoiturage et vélo pour me rendre d’Annecy jusqu’à St Pierre d’Entremont, en Chartreuse.



C’est pour la partie la moins sportive et intéressante du parcours qu’il m’a semblé préférable de prendre un blablacar. J’ai eu la chance de tomber sur l’annonce d’un certain Ben qui effectuait le trajet Annecy > Chambéry avec un gros Ford Transit et qui acceptait de me prendre, moi et mon petit vélo. J’ai donc rejoins le point de rendez-vous à 10h et ai embarqué avec 30 minutes de retard pour prendre un autre covoitureur à Aix-les-Bains qui avait lui-même 30 minutes de retard. Si vous êtes un(e) as des maths doublé(e) d’un(e) pro de la météo, vous calculerez que le retard cumulé s’est avéré être d’une heure… et qu’en plus c’était la canicule.



Je suis donc arrivée chaude bouillante (il n’y avait pas la clim dans le Ford Transit) à midi à Chambéry, où il faisait déjà 32°C à l’ombre. Après avoir rempli mes bidons*, je suis partie direction Montagnole pour attaquer l’ascension du Mont Granier. La chaleur de la ville associée à la pente qui forcit n’ont pas été faciles à encaisser et j’ai bien morflé pendant les 5 premiers kilomètres.


Route en direction du col du Granier

Une fois passé Montagnole, quelques lacets au pied des falaises mènent au Tunnel du Pas de la Fosse, mais aussi à la fraicheur, puisqu’on perd quelques degrés après ce fameux tunnel. Ce n’est qu’à partir de là - et après avoir fait une halte nécessaire pour me mouiller la nuque à la rivière – que j’ai commencé à me sentir à peu près bien, malgré la surchauffe physique liée à la chaleur et la montée en plein cagnard.





Après le tunnel, un replat permet de retrouver un peu de jus avant d’enchainer pendant près de 5.6 km de larges virages et quelques autres biens serrés. Le finish jusqu’au col se fait de manière progressive et sans difficulté particulière, si ce n’est un virage assez raide dans le dernier kilomètre.


C’est au bout d’1h30 de montée harassante sous un soleil de plomb que j’ai passé le col du Granier. La chaleur m’a mise dans un état second et je dois mon salut à mes quelques pauses à la rivière en bord de route pour me mouiller la nuque, sinon c’était le coup de chaud garanti.


Mont Granier depuis Entremont-le-Vieux



Une fois au col et sachant qu’il me restait encore pas mal de route, j’ai préféré ne pas écouter les appels incessants de mon cerveau (Un Orangina ! Une glace ! Un Orangina ! Une glace !) et reprendre la route direction Entremont-le-vieux, puis St-Pierre-d’Entremont, avec un festival de plaques de goudrons couvertes de gravier. Un vrai bonheur. Une fois à St-Pierre-d’Entremont, j’ai dû remonter jusqu’à chez moi et c’était la partie la plus difficile : 30 min de montée à 7-8%, l’horreur, j’ai même bien failli caler.





Bilan des courses :

  • Mon parcours > 30 km, 1000D+, 400D-
  • La montée sèche de Chambéry au Col du Granier, en passant par Montagnole : 15.30km, 864D+ - profil ici.
  • 2L d’eau bu et autant de transpiration évacuée
  • *La découverte d’une app sympa « Eaupen » listant les points d’eau en Europe. Très utile quand on cherche où remplir son bidon !
  • Très peu d’émission de CO2, merci le covoit et le vélo



Mon cher et tendre Lapierre Sensium 400 après la sortie



dimanche 8 mai 2016

Mont Ventoux - I did it!



S'il y a une chose qu'il faut savoir, c'est que le Géant de Provence ne se laisse pas facilement apprivoiser ! Son altitude de 1911 mètres, ses pentes exposées aux vents fort et sa pente moyenne à 5-6% en font un sommet mythique qui fait rêver les cyclistes.

C'est ce week-end, lors d'une escapade dans le Lubéron, que j'ai eu la folle idée de me lancer dans l'ascension du Mont Ventoux, non sans un bon coup de boost de la part de nos voisins en maison d'hôtes. 

Pour une première fois et au vu de mon manque notoire d'entrainement, l'option de partir par Sault semblait être la meilleure. Nous sommes partis du parking derrière la rue principale et avons descendue la butte formée par le village de Sault pour rejoindre la D164 en direction du Mont Ventoux.


Entre champs de lavandes et pins parasols 

La route sillonne les champs de lavande avant de rejoindre plus haut les pins parasols typiques du Lubéron. Les virages s’enchaînent sur 17 km et montent assez progressivement jusqu'au Chalet Reynard où se rejoignent deux routes, celle en provenance de Bedoin (pour les plus costauds) et celle depuis Sault.








Les derniers kilomètres

C'est exactement à cet endroit que les choses se corsent. Les 7 derniers kilomètres qui mènent au sommet sont les plus raides et les plus fréquentés. Il faut donc faire attention à la pente, aux autres cyclistes ainsi qu'aux voitures qui doublent parfois un peu dangereusement.

J'ai rejoins un peloton de cyclistes et ai discuté un peu avec eux. Ne sachant pas trop quelle allure adopter, je me suis calée sur la leur puis les ai finalement doublés dans une échappée inouïe digne des plus beaux Tours de France ! Bon, je m'emballe, mais dans ma tête c'était ça !!




C'est assez grisant de doubler des gens en chaussettes qui poussent leur vélo jusqu'au sommet, mais ça l'est moins de se faire doubler par des vélos électriques. Néanmoins, il faut rester humble face au Mont Chauve. Le dernier kilomètre pique sévère et le dernier virage n'est pas facile à aborder.


1911 mètres - L'arrivée !!

L'arrivée du Mont Ventoux c'est un peu comme Disney Land : tout le monde crie et se prend en photo... Des dizaines de vélos s'accumulent, mais il y a aussi des voitures, beaucoup de motos et quelques camping-cars. Un joyeux bordel qui m'empêchera de faire la FAMEUSE photo juste devant le panneau, mais c'est accessoire à côté de la joie d'arriver au sommet.


Bilan 

Bilan super positif pour cette première expérience sur le Géant de Provence. Honnêtement, c'était plus facile que ce que je pensais, puisque l'idée d'arriver au sommet me paraissait folle. Je suis montée très très tranquillement et n'ai pas posé le pied par terre, ni fait de pause, du coup les derniers kilomètres sont passés comme une lettre à la Poste.

Si vous souhaitez découvrir le Lubéron et préparer votre séjour dans cette magnifique région, rendez-vous sur le site Luberon.fr !

Prochain objectif ? Le Semnoz, le Granier et peut-être le Ventoux par Bedoin en 2017. Tout un programme ! :)




Ci-dessous, la trace de la montée seulement... J'ai oublié de rallumer ma montre à la descente !



Le Mont Ventoux en vidéo


lundi 19 octobre 2015

Première neige au Parmelan



Loin de l’image maussade qu’on peut en avoir, l’automne est une de mes saisons préférées car elle offre un panel de couleurs incroyables. J’ai ainsi profité d’une belle journée au travers des nuages pour emmener des amis découvrir le Parmelan, sommet au-dessus d’Annecy.


Une belle pellicule de neige avait été déposée par les précipitations de ces derniers jours et nous avons pu savourer le bonheur de galoper sur un joli manteau blanc. Quelques passages très glissants dans le Grand Montoir ont demandé un peu d’attention, mais globalement la balade en valait la peine !


Une fois au sommet, le vent fort ainsi que le froid mordant nous ont motivé à aller boire un café au refuge, endroit super chaleureux idéal pour une petite halte régénérante.


Je vous laisse admirer les photos de ces conditions quasi hivernales ! J







lundi 30 juin 2014

Trail du Grand Duc 2014 : une édition pluvieuse !


Hier se déroulait le Trail du Grand Duc en Chartreuse. Cette course a mon âge et fêtait ses 25 ans cette année ! Une édition anniversaire placée sous le signe de... la pluie. On se serait cru en Novembre...

Ce magnifique trail se déroule sur le massif de la Chartreuse, entre Grenoble et Chambery. Plusieurs possibilité de participation s'offrent aux traileurs : en solo (85km et 4790D+), en duo (36km et 2550D+, ainsi que 48km et 2220D+) et en relais de 5.



C'est cette dernière option que mon équipe et moi avons choisi. Malheureusement, quelques soucis de santé m'ont empêchée de courir... L'équipe mixte s'est transformée en équipe masculine, ma maman étant en minorité au sein de notre team. 





Le départ a été donné à 7h du matin et ma chère maman s'est élancée sur cette première étape très exigeante. Au programme : montées et descentes raides dans la boue, où il fallait parfois marcher à 4 pattes pour réussir à s'en sortir. Glissades, chutes, ventri-glisse et fessi-glisse ont rythmé les 24 km, 1650 D+ de l'étape !! Quel courage, je suis admirative de sa performance. Elle termine en moins de 4h. 






La deuxième étape fût plus cool malgré le parcours qui a été rallongé de 5 km. En effet, les conditions climatiques n'étant pas franchement au top, les organisateurs ont décidé d'éviter la grimpée au Mont Outheran et d'opter pour une solution de contournement. Gaël était content de sa course malgré la pluie et la vue bouchée... Pas eu de chance de ce côté là pour ses 12,6km et 900D+.

La vue à 7h du matin de chez moi !! Ça fait envie non ?

La troisième étape fût longue et exigeante, notre Nico national a tout de même réussi à  nous faire gagner plusieurs places au classement. Côté météo il sera passé par tous les temps : départ sous la pluie, puis vent, nuages, pluie et enfin ciel bleu ! C'est à ne plus rien y comprendre. Bravo à lui d'avoir affronté la deuxième épreuve la plus dure, à savoir 19,4km pour 750m de D+.



Arrivée au Désert d'Entremont le Vieux
Greg a enchainé sur la quatrième étape et, chanceux qu'il est, à eu droit à un splendide soleil ! Il avait la pression car la barrière horaire était à 18h. Mission accomplie de ce côté là, car notre dernier relayeur est parti à 18h00 ! Un beau parcours de 15,8km pour 660m de D+ jusqu'à Saint Christophe la Grotte, au pied des montagnes Chartrousaines. Bon il faut l'avouer, il a désormais une cheville en moins... Bon rétablissement à lui et merci de t'être dévoué pour me remplacer !



Last but not least, Manu le warrior est parti pour en découdre avec ce 25ème Trail du Grand Duc et boucler le parcours sur la cinquième étape. C'est sous un temps abominable et un orage bien costaud, qu'il est revenu sur Saint Pierre d'Entremont via La Ruchère, Le Pas Dinay et les falaises du Frou, soit 13km pour 810D+. Bravo à lui, notre équipe termine la course à 20h20... OUF !

Ce fût une très belle course malgré le temps. Même si je n'ai pas pu courir, j'ai beaucoup apprécié l'esprit d'équipe et le passage de relais. Par ailleurs, la Chartreuse est le coin où j'ai grandi... C'est pourquoi j'ai un attachement très fort à cette terre, parfois hostile... La nature à l'état brut !

Une partie de l'équipe



Un ENORME merci aux bénévoles !! Il y a un véritable esprit collectif et de nombreux bénévoles sont venus en famille aider au bon déroulement de la course. La belle gosse qui servait les crozets, c'est ma copine Julie. Merci également à Lionel Fouque, directeur de l'agence de randonnée pédestre PEDIBUS, pour l'organisation.





A l'année prochaine avec, je l'espère, une météo plus clémente et un meilleur balisage !

mardi 22 avril 2014

Trail & rando au Mont Aigoual



J'ai profité de mes congés de Pâques pour filer dans le sud et passer quelques jours en Ardèche, dans les Cévennes et à Marseille. Après avoir fait le Pic Saint Loup en 2013, c'est sur le Mont Aigoual que nous avons jeté notre dévolu !


Le Mont Aigoual, roi des Cévennes


Le mont Aigoual est un sommet situé dans le sud du Massif central, à la limite entre le Gard et la Lozère. Il culmine à 1 565 mètres d'altitude. 

Pour l'ascension, nous sommes partis de Valleraugue (350m quand même), un chouette village des Cévennes et également le paradis du miel, de la crème de marron et du fromage de chèvre !

Le départ se situe derrière l'église du village. Il faut suivre les panneaux qui indiquent le "Sentier des 4000 marches". Je vous rassure, il n'y en a pas 4000, mais ça monte quand même. Le début de la rando se fait dans le village, puis dans la forêt et on arrive enfin sur les crêtes. Les monts aux alentours sont verdoyants et la vue est magnifique... On aperçoit même des jonquilles sauvages !




  
Au sommet du Mont Aigoual se trouve un observatoire météorologique ainsi qu'un musée dédié au climat. On arrive assez étonné de voir autant de touristes et surtout autant de motos. Le vent souffle, il est temps de redescendre. 

 
 

On profite d'un verre en terrasse, à l'ombre des vignes grimpantes... La vie est belle !




Le Trail du Mont Aigoual


Pour les chauds patates, notez le 6 juillet dans votre calendrier; ce sera le 12ème Trail du Mont Aigoual !! Vous pourrez peut-être battre le record de montée qui est de 57 minutes. Plus d'infos sur : aigoual.org.

Alors qui est cap ?  :-)

lundi 11 novembre 2013

J'ai testé pour vous : le TRX !


Sous le nom barbare de TRX (suspension training) se cache un entrainement sportif très intense inventé par les Forces Spéciales Américaines... On retrouve des cours un peu partout en France. Dispensés dans de nombreuses salles de sports partenaires du programme Les Mills, ils sont destinés au Grand Public. Néanmoins, mieux vaut ne pas être cardiaque car cet entrainement fait travailler à la fois le cardio et tous les muscles du corps.


Le principe de cet entrainement est d'enchainer des phases plus ou moins intenses d'exercices grâce à des sangles (non élastiques) attachées à un point haut. Ces dernières sont réglables en longueur et permettent de varier les "plaisirs" et les zones de travail (haut du corps, abdos, fessiers, jambes, etc). La stabilité du TRX permet de faire travailler sa proprioception et son équilibre, ainsi que les muscles profonds, tout en brûlant un max de calories... C'est tout bénef !


Une séance classique dure 45 min et commence par un échauffement, puis par des exercices courts permettant de se mettre dans le bain. On retrouve des exos de cardio / muscu classiques (planche, chaise, squats, pompes) mais arrangés à la sauce TRX, c'est-à-dire en suspension ! Une fois les premiers mouvements assimilés, la durée et la difficulté augmentent. On se découvre des muscles qu'on ne soupçonnait pas, même en faisant beaucoup de sport. De la musique rythmée accompagne le cours et les encouragements du coach poussent à se dépasser ! Il est plus facile de ne pas abandonner lorsque l'on est accompagnée...

Voici un aperçu du genre d'exercices qui sont proposés :



La tenue à adopter :
Une tenue près du corps qui facilite les mouvements, des matières techniques qui évacuent la transpiration, des baskets qui adhèrent bien au sol et de quoi s'attacher les cheveux.

Pour ne pas vomir, mieux vaut respecter la règle des 2h30 de digestion et ne pas venir le ventre vide. En TRX on épuise vite ses réserves de glycogène, surtout avec 3 min de jumps en fin de séance.

Verdict : J'adore !!

Pour avoir testé pas mal de cours du programme Les Mills (RPM, Dynamic Training, CX works, Body Balance) je dois dire que le TRX est mon préféré ! J'ai trouvé dans ce cours tout ce que je cherchais : me faire plaisir, m'affiner, me muscler et faire bosser mon cardio. N'aimant pas trop les cours bondés, j'ai choisi de pratiquer cette nouvelle forme de musculation en Team Training à VISAFORM Seynod (max. 7 personnes) et je ne regrette pas mon choix. Le coach (tout en muscles) est aux petits oignons et nous pousse à donner le maximum. A la fin de la première séance on est lessivée, mais satisfaite et on se réinscrit illico pour le prochain cours. Personnellement j'ai eu mal aux bras pendant 3 jours, mais je vois de gros progrès !


Et vous, ça vous tente ?



Trouver le cours le plus proche de chez vous, cliquez ici.

A Annecy, le club VISAFORM de Seynod propose des Team Training de TRX plusieurs fois par semaines. Pour réserver votre séance c'est par ici.

lundi 14 octobre 2013

[TEST] La ceinture porte-bidon Salomon XT TWIN BELT


On le sait, l'hydratation en trail est très importante puisque notre corps perd environ 0,5 à 2,5 litres d'eau par heure. Ainsi, il est recommandé de boire 10 à 15 ml tous les quarts d'heure, ce qui n'est pas toujours évident lorsqu'il n'y a pas de point d'eau à proximité ou qu'il fait très chaud.

Heureusement, j'ai la solution pour vous, ça :

Porte Bidons Trail Salomon XT Twin Belt Noir/Gris/Blanc 
Le porte-bidons de Batman, alias la Salomon XT Twin Belt !! Le site de vente en ligne d'articles running CASALRUNNING.com m'a demandé de le tester dans toutes les conditions. Voici les caractéristiques vraiment bien pensées de cet accessoire incontournable :

♡ La capacité :
Cette ceinture gourde pour le trail ou la course à pied permet d'emmener avec soi deux bidons de 600 mL chacun, soit plus d'1,2L d'eau pour vos longues sorties. L'avantage d'avoir deux bidons au lieu d'un est qu'il est possible d'avoir deux liquides différents (eau et boisson d'effort) tout au long de son entrainement.

♡ La stabilité :
La XT Twin Belt de Salomon est une des ceintures les plus stables du marché car les deux bidons sont parfaitement positionnés sur les reins et le haut des fesses. Le système d'attaches Quick Fit à l'avant est vraiment excellent, quoi que un peu dur à régler, et ne bouge pas. Ainsi, il n'y a aucun risque que la ceinture se défasse et tombe sur vos genoux... Elle s'adapte aussi bien à la morphologie féminine que masculine et même en Trail, elle ne bouge pas et se fait oublier !

♡ Les petits accessoires :
On dirait que cette ceinture gourde a été pensée par une femme puisqu'elle est pleine de petits accessoires qui rendent son utilisation ultra pratique ! Il y a notamment une poche à l'avant dans laquelle peuvent se loger un téléphone, un trousseau de clé et un paquet de mouchoirs... Mais il y a également une autre poche à l'arrière avec de la place pour ranger son buff, un gel et une barre de céréales. Mention spéciale à la petite attache élastique qui permet de coincer son coupe-vent. Franchement c'est génial, surtout pour les personnes comme moi qui aiment emmener toutes leurs affaires avec elles !

♡ Le temps gagné au ravito :
Trop pratiques à remplir, les bidons placés dans le dos marquent des points face à la poche à eau qu'il faut sortir de son sac pour la remplir. Allez, ça va vous faire gagner des places au scratch ;-).

Quelques moins cependant : 

Le poids : si on remplit les deux bidons en plein et que l'on porte tout le matos décrit ci-dessous on peut vite se retrouver avec 1,5 kg sur le bas du dos et avec les chocs à répétition en trail c'est assez désagréable. La solution : remplir à moitié les bidons et les re-remplir au ravito !

Les looooongues sangles de la ceinture : cet inconvénient est personnel puisque, ayant la taille fine, je dois beaucoup beaucoup serrer les sangles et du coup celles-ci sont bien trop longues. La solution : les couper à la bonne taille et bruler le bout avec un briquet.

PRIX : 50€  
-15€% avec le code RALR15 soit 42,50€ le porte-bidon, ouuuh la bonne affaire !!!
CASALRUNNING.com

Avec mon porte bidon sur le Trail de l'ours ! Crédit photo : Terra Trail


lundi 2 septembre 2013

Rory Bosio, grande gagnante de l'UTMB 2013



Mais qui est Rory Bosio ? Le monde entier l'a découverte il y a quelques jours lors de sa victoire sur l'UTMB, pulvérisant le record de l'épreuve en 22h 37min 26sec et finissant 7ème du scratch ! Une victoire vraiment inspirante quand on sait que la jolie brune est aussi dans la vie active puisqu'elle est infirmière.

Photo : www.lepape-info.com

Originaire des USA, elle s'entraine dans les montagnes de la Sierra Valley et pratique également le yoga. En moyenne elle court entre 120 et 160 kilomètres par semaine et puise son inspiration dans les paysages qui l'entourent...

Rory se définit comme une "polygame du yoga" puisqu'elle est adepte de plusieurs pratiques : le yoga ashtanga, iyengar et bikram. Le yoga l'aide à améliorer sa respiration, sa condition physique, son mental et à prévenir les blessures... Il y a certainement dans ces paroles, de bons conseils à prendre !

Pour mettre toutes les chances de son côté, Rory a passé l'été à Chamonix afin de prendre ses marques et de se préparer à la mythique course Franco-Italo-Suisse. Cette préparation et sa récente 5ème place à la Western State ont participé à sa grande forme le jour de la course. Elle dépose Nuria Piccas, pourtant championne du monde d'Ultra Skyrunning, et s'octroie la victoire avec un beau sourire.

Sa victoire, elle l'explique en disant que "C'est parce qu’il y a moins de concurrence chez les femme"... De l'humilité elle en a et nous on aime ça.

Bravo Rory !



jeudi 29 août 2013

[TEST] Les Brooks Ghost 6 : comme dans des pantoufles !


Qui ne connait pas Brooks ? Créée en 1914 à Philadelphie aux USA, Brooks est une marque reconnue dans le milieu du running pour la qualité de ses produits et ses looks assez sympas. Pionnière dans l'industrie de la chaussure de course, elle est notamment un des premiers fabricants à avoir utilisé l’EVA pour ses semelles - ce qui est aujourd’hui un standard.

Le site de vente en ligne d'articles running CASALRUNNING.com m'a proposé de tester une paire de baskets de course à pied femme, le modèle Brooks Ghost 6, essentiellement destiné à une utilisation sur route.

Cette paire de baskets est un vrai plaisir à porter. C'est simple, auparavant je ne jurais que par Mizuno car j'appréciais la robustesse de leurs chaussures. Avec les Brooks Ghost 6 j'ai découvert que confort et technicité pouvaient bien s'associer. Je ne les quitte plus...


Malmenées sur différents terrains (route, chemin, boue) les Ghost 6 se sont révélées vraiment confortables et respirantes. L'amorti réparti sur toute la semelle est de très bonne qualité et permet une bonne transition talons / avant du pied. On est bien loin d'une chaussure minimaliste, mais on conserve de très bonnes sensations en course.

Côté look elles sont vraiment cool (enfin ça c'est mon avis). Le bleu, le jaune et le gris sont des couleurs qui se marient très bien et qui sortent de l'ordinaire rose ! Mention spéciale au laçage super innovant qui permet un maintien parfait du pied et qui évite aux lacets de se défaire en plein footing... Les finitions et coutures sont extrêmement soignées, rien ne blesse, on est comme dans des pantoufles... C'est ce genre de petits détails qui font la différence !

Pour le choix de la pointure, je vous conseille de prendre une taille au dessus par rapport à vos chaussures de ville. Exemple : mes escarpins sont en 37, mes Ghost 6 en 38.

C'est pour :
- Celles qui ont envie d'une vraie bonne paire de baskets
- Celles qui courent régulièrement sur route et petits chemins
- Celles qui cherchent une chaussure neutre
- Celles qui cherchent une chaussure légère avec un bon amorti (les Brooks Ghost 6 ne pèsent que 246g en 38 !)

Confort : 10/10
Laçage / Maintien : 10/10
Amorti avant/arrière : 8/10
Dynamisme : 7/10
Stabilité : 9/10
Qualité des matériaux : 10/10

Moyenne : 9/10
Rien à redire, je suis ravie de ces Brooks !!


Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site CASAL-RUNNING.com !
En bonus, 15% de remise sur les chaussures et textile* avec le code RAR15.

*Hors prix barrés

Les plus CASALRUNNING.COM : tous les articles sont envoyés sous 48h, la livraison est gratuite à partir de 90€, vous êtes satisfait ou remboursé,et vous disposez de 90 jours pour renvoyer tous vos produits !

Mes nouvelles copines :)

lundi 15 juillet 2013

[Rando] La Jonction - Pays du Mont Blanc


Un des nombreux avantages d'habiter à Annecy est qu'il y a de très jolis coins à proximité... Pratique pour prévoir un petite escapade en amoureux. Samedi dernier direction Chamonix et plus particulièrement le hameau des Bossons, où se trouve le départ d'une très belle randonnée, celle de la Jonction. L'ami Tim de Peignée Verticale y était allé l'année dernière avec sa douce, comme quoi c'est une bonne rando pour couples un tant soit peu sportifs !

Départ du parking du télésiège des Bossons, au pied du tremplin du Mont. Le sentier se trouve en sous-bois et est assez agréable. La montée progressive vous emmènera jusqu'au chalet du Glacier des Bossons, à l'arrivée du télésiège. Durant l'été il est possible de prendre le télésiège et ainsi gagner à peu près 300 mètres de dénivelé positif, mais bon n'oublions pas que nous sommes à Chamonix... L'A/R vous coûtera la modique somme de 11,30€ !!

Un chemin assez large en sous-bois vous emmènera à un prochain chalet-buvette, celui des Pyramides. Le chemin se fera ensuite bien plus raide, et débouchera sur une vue à vous couper le souffle... Le glacier de Taconnaz.



Nous avons traversé deux ou trois névés durant le dernier tiers de la balade mais rien de bien méchant. La dernière portion est raide et il faut avoir du souffle car on évolue en altitude à plus de 2000m... En bonne asthmatique qui se respecte j'avais le souffle court, mais ça ne m'a pas empêchée de doubler tout le monde. Et oui je savais que l'arrivée au sommet était synonyme de casse-croûte, alors je n'avais pas d'autres choix que de finir, et vite ;-D.

L'arrivée au sommet de La Jonction à 2589m est vraiment chouette, la vue sur le Glacier des Bossons et celui de Taconnaz est époustouflante... On a le sentiment étrange d'arriver en short et baskets en pleine haute-montagne. On peut apercevoir des alpinistes sur le Mont Maudit, le Tacul et au refuge des Grands Mulets.



Une rando qui n'est pas à la portée de tout le monde car il y a quand même 1600mD+, et plus de 5h de montée selon le panneau (nous on a mis 2h40), mais la vue au sommet et tout le long en vaut laaaaargement la peine !

A mettre sur votre To-Do List ;)

Anna-Lou

Glacier de Taconnaz

Devant l'aiguille du Midi

Glacier de Taconnaz

Vue depuis le Chalet du Glacier des Bossons

Mer de Glace - Photo prise le dimanche lors d'une deuxième rando... Ouf !

dimanche 30 juin 2013

Trail du Grand Duc en Chartreuse en relais 100% TraiLadies


Oufff on a réussi !!! Quelle journée... Il faut que je vous raconte :) Depuis l'automne dernier j'avais en tête un projetassez sympa : courir la MaxiRace et le Trail du Grand Duc en relais 100% féminin. Mais où trouvez des copines qui aiment se faire mal dans la boue ?? Sur internet ! C'est ainsi que j'ai rencontré Charlotte, Brigitte, Cécile, Carole J, Carole B, Domi, Laure, Marie, Stéphanie et puis bien sûr Magalie et ma maman que je connaissais déjà. Manque de chance la MaxiRace a été annulée, alors on comptait se rattraper sur le Grand Duc. Rendez-vous pris ce dimanche 30 juin à Saint Pierre de Chartreuse, pour notre relais de 5 !


Relais 1 : 20 km / D+1350 / D- 1060
Itinéraire : St Pierre de Chartreuse / Col du Cucheron / Col du Fret / Pas Dinay / La Ruchère

C'est ma maman qui s'est cogné la première étape et qui s'en est très bien sortie en 3h15 (il faut dire qu'elle a couru tout le long avec un beau mec musclé ça aide) ! Descentes techniques et boue, Marianne était dans son élément.

Départ 7h
Relais 1 à 10h15mn29

Relais 2 : 12 km / D+940m / D- 1230
Itinéraire : La Ruchère / Petit Som / Col de Mauvernay / St Pierre de Chartreuse

Magalie a assuré en 2h26 avant de me passer le relais, avec le sourire ! De la boue plein les pattes, elle a su vaincre le Petit Som qui n'est pas si petit que ça !

Relais 2 à 12h41mn46

Relais 3 : 20 km / D+1240m / D- 786
St Pierre de Chartreuse / Col de la Cochette / Col de la Charmette / Pinéa / Col de Porte

Je prends le relais un peu après midi après avoir mangé un bol de taboulé, 2 meringues et fait 2 pauses pipi. Je suis surexcitée (l'adrénaline certainement). On part de St Pierre de Chartreuse par un chemin que je connais, je suis toute seule c'est un peu chiant. On retombe vite sur la route et ça monte progressivement sur 3km... Je suis pas dans mon assiette mais c'est normal c'est le début !!

On attaque ensuite la montée au col de la Cochette. C'est raide, ça monte en lacets, personne parle wouhou grosse ambiance. Je monte à un rythme correct, je double 3-4 personnes, puis on arrive au passage de "marche obligatoire" et pour cause... Les pierres débaroulent, le terrain est vraiment casse-margoulette. 

La suite s'avère assez roulante, je suis étonnée. Je prends beaucoup de plaisir à courir sur un chemin que je ne connais pas. Un super ravito est dressé au col de la Charmette. Des papys du cru m'accueillent en criant "bravooo laissez passer la jeune fille", traitement de faveur, je suis du coin ;) Il y a beaucoup de monde au ravito, beaucoup de solos !

Le parcours est encore roulant sur plusieurs kilomètres, il faut enjamber des troncs d'arbre plus gros que moi (à quatre pattes sur le machin, mes pieds ne touchent pas par terre). C'est rigoloooo. En plus y'a de la gadoue, des rivières, ça fait floc floc, j'adore.

S'en suit la fameuse montée de la Pinéa et là pour moi c'est le GROS kiff parce que j'ai une super caisse et je double une bonne vingtaine de personne. Et ouais, les grosses cuisses musclées ça rend pas top en mini-jupe, mais en montée ça déboite !! Arrivée au sommet je suis toute guillerette, à peine fatiguée. J'attaque la descente (raide) je glisse, pas grave j'ai mis ma classe de côté au sommet du premier col. Je double encore... Puis l'arrivée est déjà là. A peine mal aux pattes mais pas trop fatiguée, je donne le relais à la suivante. Je suis fière de moi car je n'ai pas subi la course et j'ai vraiment adoré le parcours. 




--- Petit message spécial à Monsieur Jesaistoutdukilomètre12 ---
Je ne cours pas avec des bâtons car ça me gonfle et j'aime bien être libre de mes mouvements, c'est un choix de vie, au même titre que certains décident de devenir hippies ou éleveurs de gerbilles. Ainsi j'ai choisi de partir les mains libres et de prendre un bout de bois dans la forêt pour m'aider dans les montées. Ca va nickel !! 
Un cher monsieur (du genre prof de maths sur le retour) a jugé bon de me faire la morale pendant 10min, parce que quand même je devrais m'acheter des bâtons, un bout de bois on a jamais vu ça et puis il en existe des super ultra light blablabla. C'est ce même monsieur que j'ai déposé dans la montée de la Pinéa, avec mon bâton ultra light en frêne monobrin. Et ouais mon petit gars, tes bâtons à 100 balles je m'en cogne, et en plus je te mets la misèèèère. Voilà j'ai réglé mes comptes :-D

Relais 3 à 16h06mn59 - Tracé GPS de mon parcours : ici

Relais 4 : 13 km / D+750m / D- 1076
Itinéraire : Col de Porte / Chamechaude / Le Sappey 

Je donne le relais à Stéphanie, l'annécienne, qui s'embarque pour grimper Chamechaude et faire un super temps (moins de 2h) ! Elle passe pile dans la barrière horaire, bravo !

Relais 4 à 18h01mn48

Relais 5 : 15 km / D+620m / D- 750
Itinéraire : Le Sappey / Col de la Faita / St Pierre de Chartreuse

Cécile, venue de Lyon pour l'occasion, prend le relais au Sappey et boucle la boucle ! Retour à St Pierre de Chartreuse en 2h10 environ ! Bingo

Arrivée à 20h12mn25

Bravo à vous les filles d'avoir couru et d'avoir dormi en camping sois la pluie, je suis fière de VOUS !
Bravo à tous ceux qui ont couru en Solo, Duo ou Relais. Avec la journée de pluie de la veille, cette course n'était pas certainement la plus facile... Mais qu'est-ce-qu'on est bien en Chartreuse !!!

Au plaisir de lire vos commentaires...

Anna-Lou

Départ, go Loulou go !

A l'arrivée au Col de Porte



 

dimanche 16 juin 2013

Rando-Trail en Chartreuse


Le week-end fût sportif !! Après avoir fait 70 km à vélo pour supporter mon traileur préféré samedi sur le Trail de Faverges, j'ai enchaîné dimanche sur une rando-trail avec ma môman (toujours partante pour aller gambader). Malgré les jambes un peu raides de la veille, la balade a été très agréable et ce fût d'ailleurs la première "vraie" rando de l'année. La neige étant encore bien présente au dessus de 1500m !

Les Lances de Mallisard depuis Saint-Philibert (73)
Départ du hameau de Saint-Philipert sur la commune de Saint-Pierre-d'Entremont, au bout de la route forestière. Il faut longer le chemin jusqu'à la rivière et la traverser un peu plus haut. Jeu d'équilibriste assez sympa pour ne pas tomber dans l'eau... Il faut encore continuer quelques mètres sur le chemin forestier avant de prendre un petit sentier en sous-bois (suivre le panneau Col de la Saulce). 
 Une fois sortis de la forêt, vous trouverez un chemin qui continue sur votre gauche. Le longer jusqu'à la cabane de Bellefont (qui a été démontée !!). Arrivé à la cabane, il faut monter jusqu'en haut du col du même nom. 

La montée en lacets permet un bel entrainement côte en endurance... Perso, je n'avais pas le courage d'essayer ! Arrivé en haut du col vous pouvez, soit partir sur la droite et faire la Dent de Crolles, soit aller tout droit et faire la traversée des Hauts-Plateaux, soit partir sur la gauche et grimper jusqu'au sommet des Lances de Malissard. C'est ce que nous avons fait et la vue en vaut le détour !!! 

Cette balade très chouette permet d'avoir une belle vue sur toute la Chartreuse, mais aussi sur Belledonnes et le Mont Blanc ! A faire, si vous passez en Chartreuse...

A très vite,

Anna-Lou